Dimanche, le 15 juin 2014, il s’est passé bien des choses depuis notre arrivée dans le port de Confluence.
Par exemple ce midi à la sortie de notre visite des musées Gadagne et Marionettes, nous mangeons un demi Subway dans l’établissement de la rue Saint-Jean. Le breuvage que M. sort de la machine à débiter des boissons fraîches est plat, c’est bénéfique pour le réchauffement de la planète mais imbuvable pour le consommateur assoiffé.
Une des deux gamines chargées de la confection des sandwiches téléphone à son patron qui lui explique qu’il faut aller dans la réserve prélever une bonbonne de gaz carbonique remplie et faire l’échange au débiteur de boissons.
Paniquée, elle repère l’ingénieur et avec la promesse d’un café gratuit, demande mon assistance. Même sans café j’aurai accepté d’aider la mignonne, le macho-mètre remote d’un cran, je finis d’avaler mon pain et je me tient prêt à l’assistance.
La fille revient de la réserve avec une autre bonbonne mais dans sa hâte elle constate qu’elle a oublié de demander à son patron l’endroit ou il faut connecter la chose.
Re-panique, « Je n’ose plus lui téléphoner, il va m’engueuler » me fait-elle, et sa collègue prend la relève téléphonique, le patron explique.
Au moment où, l’endroit repéré, je m’apprête à prêter l’assistance requise, la cliente Ms. intervient, me bouscule en disant, « Laisser moi faire, j’ai déjà fait cela » et elle se précipite derrière le comptoir à sandwiches, ainsi va mon café gratuit.
Les deux filles s’affairent un bon moment autour de la bonbonne sans parvenir à deviser la connexion. J’observe leur manœuvres et mon macho-mètre remonte encore d’un cran.
« Je vais quand me m’avoir droit à mon café », pensai-je et d’un air décontracté j’interviens.
Au poids, je constate que la bonbonne recherchée dans la réserve est tout aussi vide que celle à remplacer et gentiment je revoie la gamine en quérir une dont l’embout est serti d’une capsule en plastique bleue.
Un tour de clé et le remplacement dure moins de temps qu’il ne faut à la Ms. pour disparaître discrètement.
Soulagée et souriante, la gamine du Subway nous offre à M. et moi non seulement un café, mais également une bouteille de coca frappée à souhait pour compenser le breuvage insipide sorti de la machine un quart d’heure plus tôt.
Pour aller aller de Confluence à Saint-Paul nous avons pris le Vaporetto, on l’emprunte également pour le retour.
Il faut savoir qu’en accord avec le Carrefour du centre commercial, le trajet entre Confluence et la ville est gratuit à la présentation de la carte de membre de Confluence, à obtenir gratuitement à l’accueil ainsi qu’un ticket de caisse du magasin pour n’importe quel achat du jour.
On a vite compris le truc, et tous nos trajets du port vers le cœur de la ville sont le fait d’une bouteille d’eau minérale ou d’une baguette selon les besoins de l’avitaillement.
Demain la suite dans l’ordre inverse de la chronologie de notre séjour à Lyon.