Lyon et la peintures murales


Comme les êtres humains, les villes ont toutes quelques chose qui les particularise, qui les rendent attrayantes au point où on a envie d’y vivre.
Parfois elles sont repoussantes et y mettre les pieds, c’est avoir envie de repartir.

Nous voulons bien venir vivre à Lyon et quitter Confluence se fera avec un léger pincement au cœur.

À force de prendre le Vaporetto, nous avons lié connaissance avec les capitaines et avec les jeunes femmes qui aident à l’amarrage du bateau et qui vendent les billets de transport, disons les premiers maîtres. À chaque passage, deux fois par heure donc, lorsque nous sommes sur la dunette nous avons droit à des grands saluts de la main, voir à un baiser soufflé. Lorsque nous empruntons la navette, on se taille une bavette, pendant que les autres passagers débarquent et embarquent. C’est ce genre de contact qui crée le début de l’enracinement.

Une singularité de la ville est la nonchalance avec laquelle les habitants traitent les feux de signalisation. Le rouge n’a de signification que lorsqu’un véhicule prend la priorité à laquelle il à droit. Et encore; cet après-midi le feu était rouge pour traverser la rue en descendant du T1 à l’arrêt Hôtel de Région-Montrochet. Un policier à moto, fort du feu vert, mis les gaz pour s’engager mais bloqua son élan alors que les passagers du tram, des Lyonnais daltoniens, traversèrent la chaussée. L’officier murmura: » Dites, c’est rouge quand même » mais il attendit calmement que le flux passe, puis il démarra sans autres commentaires.

Bien entendu, de nos yeux de piétons, le trafic motorisé dans les rues est léger, même comparé à des cités beaucoup plus petites, tel que Gand ou Lille.

La perspective de l’automobiliste qui traverse Lyon ou qui souhaite y entrer est différente.
Depuis toujours, dans mon esprit, c’était la ville où Bizon Futé teintait rouge-vif les jours de départ de vacances. Je découvre qu’en dehors des congés la situation n’est pas plus rose. Ce matin Radio Lyon annonçait que la A6 direction Paris, la A7 direction Marseilles et la A46 direction centre ville étaient lourdement bouchonnées.

Comme souvent, pour le plaisancier dont le seul obstacle rencontré avant de pénétrer au cœur de la ville est parfois une écluse vite franchie, l’image change, on s’amarre et la ville nous sourit.

Dans mon précédent billet, comme particularité de la ville je mentionnais les traboules; Lyon est aussi réputée pour ses peintures murales. Plan à la main, métro et trams comme moyens de transport, nous parcourons la ville à la recherche de ces œuvres d’art, jugez de leur beauté et/ou de leur présence par les photos ci-jointes.

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