Paris 10 – 18 – 23 Study in Scarlet, Orangerie du Luxembourg, BBQ du Yacht Club de l’Arsenal

On peut lire dans le Guide des Spectacles, page 117, en bas à gauche, « Une exposition collective qui dépasse les structures normatives d’identités et de genres ». La curiosité nous pousse à aller voir ‘A Study in Scarlet’ à la galerie « Le Plateau », située au 22 rue des Alouettes à Belleville. Sur les murs blancs des salles, il y a des photos, des extraits de journaux encadrés et des clips vidéo ou la pornographie rejoint le voyeurisme. Rien de recherché, les clichés sont plus provocateurs qu’artistiques et les textes et les extraits de journaux sont très sérieux. 

Interrogatifs, nous parcourons l’exposition sans mieux comprendre l’encadré du guide des spectacles. 

Assis sur un cube en plastique rembourré, une dame un peu potelée, d’un âge moyen, l’air attentif, les écouteurs bien calés sur les oreilles, passe en revue les films projetés sur le petit écran cathodique de quelques anciens postes de télévision. Elle a l’air de comprendre le bien fondé de la manifestation mais nous n’osons pas interrompre sa concentration pour l’interroger. Le guide nous remet deux brochures en noir et blanc, grandeur journal avec des textes et des photos. 

À la sortie, on passe devant un garagiste et je bois un café au zinc de la brasserie Le Lescot pendant que Marleen pousse la porte de l’église Saint-Jean Baptiste de Belleville en face. Ensuite nous descendons la rue Fessart vers le parc des Buttes Chaumont. Nous le traversons par l’avenue du Général argentin José de San Martin, un des héros des guerres d’indépendance sud-américaine au côté de Simon Bolivar. Plus loin, sur l’avenue Sécrétan on croise la station de métro du même nom avant de prendre la ligne 5 à Jaurès, vers le quai de la Râpée; retour au Chat Lune.

Une des choses que j’aime à Paris, après le café à 1€20 pris au zincs des brasseries au fil de nos promenades, ce sont les jolies filles que nous croisons dans les métros. Il m’arrive de sortir subrepticement mon iPhone pour croquer une de ces demoiselles. Généralement elles ne remarquent rien, car elles aussi travaillent du smartphone.

L’orangerie du Sénat au Jardin du Luxembourg organise des expositions à entrée libre. Sous le titre « Mirages » une dizaine d’artistes exposent peintures, sculptures et photographies, du 29 juin au 10 juillet. C’est de l’art contemporain abstrait que nous aimons mieux que le « Study in Scarlet ».

Chaque premier jeudi du mois, le Yacht Club de Paris Arsenal organise un BBQ pour les plaisanciers. Cette fois-ci, en honneur des nombreux américains de passage ou qui vivent ici en permanence, le commodore décide de fêter avec un jour de retard, le 4 juillet, la fête nationale des Etats-Unis. C’est la commémoration de la Déclaration d’indépendance vis-à-vis du Royaume de Grande-Bretagne, un Brexit à l’envers. 

Nous nous pointons à l’ouverture de la manifestation, je bavarde avec le cuisinier et vite fait, bien fait, me voilà embauché comme adjoint à la cuisson du bacon et des hamburgers. La capitainerie a acquis un friteuse à deux bacs, le menu, toujours en honneur des américains s’inscrit: hamburger frites, suivi au choix, de brownies ou d’un quartier de cheese-cake. Un verre de vin ou un coca est inclus dans le forfait de 10€. Marleen s’est jointe à Anna pour la distribution des desserts, l’équipage du Chat Lune travaille ce soir.

Un orchestre de jazz anime la soirée, 120 repas sont servis, le yacht club est content et les participants sont ravis du bon repas et de l’ambiance joyeuse et conviviale.

Vendredi soir, notre fille Olivia nous rejoint pour le week-end. On alterne les promenades le long de la Seine, les brocantes, les soldes dans le Marais et un repas chinois avec nos amis Qing et Fabien dans l’excellent restaurant cantonais le « Sinorama » 23, rue du Docteur Magnan, dans le 13e. 

Les journées sont chaudes. Heureusement, le soir, un vent frais souffle sur le bassin de l’Arsenal. Installés sur la dunette, nous avons sortis nos lampes de lecture mobiles pour bouquiner jusque tard dans la soirée. Le port doit être un des endroits les plus agréables pour vivre l’été à Paris.

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