Le yacht Shivas est un Super Riviera construit pour Sophia Loren en 1963 par les chantiers Chiavari en Italie.
L’Axe Majeur est une œuvre monumentale conçue par le sculpteur Dani Karavan. Inscrite dans une boucle de l’Oise, elle est située à Cergy dans le Val-d’Oise. Sa mise en œuvre débuta en 1980.
Ces deux réalisations et les aquarelles que j’en ai peint, s’inscrivent dans la définition d’art contemporain.
En effet, l’art contemporain se définit comme étant l’ensemble des œuvres produites depuis 1945 à nos jours, quels qu’en soient le style et la pratique esthétique. Il succède à l’art moderne, de 1850 à 1945.
Si je reparle du Shivas dans le présent billet, c’est que David, son skipper, nous a invité vendredi après-midi à le joindre pour une mini croisière. Avant d’embarquer ses passagers au pont Alexandre III, il nous offre de remonter la Seine jusqu’à la grande Bibliothèque pour ensuite descendre le fleuve jusqu’au pont. En charge du bateau depuis 23 ans, David, pour l’avoir vécue, en connaît l’histoire mouvementée. Il se fait un plaisir de la partager avec nous.
Le site suivant découvre une partie du voile: https://noctis-collection.com/location/louer-le-shivas-salle-evenementielle-paris/
Un autre indication est que le nom du yacht est inspiré par la déesse Indienne Shiva. Certaines caractéristiques attribuées à la divinité se retrouvent dans l’histoire du bateau.
La traversée de Paris, assis confortablement sur le pont avant en teck d’un yacht de luxe est un plaisir que je recommande.
Le RER A3 nous conduit à la gare de Cergy Saint-Christophe à 200m de la station # 1 de l’œuvre de Dani Karavan.
L’ensemble est construit en deux étapes, la première dans les années 1980 lors du développement de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, la seconde dans le milieu des années 2000, après la création de la communauté d’agglomération.
L’ensemble comprend 12 stations aux noms ronflants dont vous trouverez l’explications sur le site suivant:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Axe_majeur
C’est principalement la perspective spectaculaire de l’esplanade, les volées d’escaliers qui descendent vers la rivière et la passerelle rouge qui enjambe l’Oise qui frappent notre imagination.
Ce mardi matin du 26 juin il n’y a pas grand monde pour admirer l’œuvre de Dani Karavan. Nous pique-niquons sur les berges de l’Oise avec vue sur la ligne rouge et nous apprécions le calme bucolique de l’endroit. Un pousseur passe, trahit par le sourd grondement de son diesel, on l’avait entendu venir de loin. Je rêve un instant de reprendre la navigation, mais le charme de notre séjour à Paris nous retient encore au port de l’Arsenal.
Toujours l’art contemporain:
Lundi à la place Saint-Sulpice, la foire d’Art Contemporain et Street Art.
Mercredi, au Cabinet des Dessins de Jean Bonna, au Beaux-Arts de Paris, 14, rue Bonaparte, « l’œuvre dessinée de Richard Deacon » ce sont essentiellement des esquisses de ses futures sculptures.
Dans les mêmes bâtiments, les élèves des ateliers de l’école préparent l’exposition portes ouvertes qui aura lieu du jeudi au samedi de cette semaine. Plusieurs stands sont terminés, nous parcourons les lieux.
Comme toujours en art contemporain, il y a « à boire et à manger ». Par exemple, le remarquable ensemble de dessins, montages et photos de Haeij Lim côtoie les poupées barbie collées sur un vieux globe terrestre, pas de commentaires.
Vendredi nous chinons dans la brocante de printemps du marché des Enfants Rouges, près du carré du Temple dans le 3-ieme. C’est une brocante « trois étoiles », qui se termine dimanche soir.
Notre plaisir n’est pas seulement d’aller à la recherche d’objets insolites mais aussi de bavarder avec les vendeurs. Ainsi, je passe un bon moment à échanger plaisanteries et informations avec une jeune femme qui a étalé quelques bricoles sur une petite table. Pour 1 € je lui achète un porte plume en bois avec une plume en acier. Elle dessine et m’explique qu’elle ne va plus chez Sennelier, mais que pour ses papiers et ses plumes elle connaît un petit magasin tenu par des Italiens, pas loin de Saint-Paul.
Samedi nous sommes invités à Versailles chez des amis qui pendant dix ans ont habités le port de l’Arsenal à bord du Delfin, un Pedro Bora. Le hasard veut qu’à l’heure actuelle, leur ancien bateau est amarrés à côté de nous, son nouveau propriétaire s’appelle Valérie.
Au Blé Noir rue de Satory, on mange des crêpes au sarrasin, ensuite on contourne à pied le potager du Roy.
La semaine ce termine ce dimanche matin par un Circul’livre au 2, rue Louis Pasteur. Nous revenons avec plus de volumes que nous avons rendu, la bibliothèque du Chat Lune déborde.