Le capitaine du port me confie que selon lui l’euro à appauvri l’Allemagne. Pour un repas qui lui coutait 10 D-Mark il paye aujourd’hui 10 €. Selon notre expérience, son pays est moins cher que la France, la Belgique ou les Pays-Bas, la vie sur le Chat Lune nous enrichit.
En une demi-heure de train nous atteignons la gare de Wismar, une des villes Hanséatiques de la mer Baltique. Au 17e et au 18e siècle elle appartenait au Royaume de Suède. Le 26 juin 1803 elle fut ‘louée’ au Duc de Mecklenburg pour une durée de 100 années et ce n’est que le 10 juin 1903 que Wismar intégra définitivement le Duché.
L’empreinte suédoise a laissé de nombreuses traces dans la ville et même les grues actuelles du port sont peintes en jaune et bleu.
Tout comme à Schwerin, les maisons et les bâtiments publics ont été restaurés avec beaucoup de goût dans des couleurs pastels mises en valeur par le soleil qui nous baigne aujourd’hui.
Pour apprécier la différence j’ai joint ci-après la photo d’un immeuble non encore traité.
La richesse d’une cité se mesure au nombre et à la hauteur de ses églises et ici on est tout de suite informé de la chose.
Les 80 m de la tour de la Marienkirche domine la vielle ville et le cadran de l’horloge de
5 m de diamètre donne l’heure exacte. Malheureusement elle fut touchée pendant la deuxième guerre mondiale et faute de fonds pour la restauration, le corps de la plus grande église en brique rouge du 13e siècle fut dynamité en 1960.
Aujourd’hui on reconstruit sur un mètre de haut, le pourtour des murs extérieurs ainsi que le départ des colonnes, cela donne une idée précise de la dimension de la construction originale.
Un peu plus loin se trouve la St.- Georgen-Kirche, également en brique rouge et datant aussi de la fin du treizième siècle. Elle a été mis en chantier de restauration en 1990.
La plus impressionnante est la St.- Nikolai-Kirche, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2002.
La brique rouge aidé du soleil dégage une impression de chaleur qui contraste avec l’aspect glacial de nos cathédrales en pierre.
Les transepts contiennent des retables en bois sculptés qui nous émerveillent au point où nous revenons les revoir une deuxième fois avant de reprendre le train pour Schwerin.
La cerise sur le gâteau de notre pèlerinage culturel sont les merveilleux gisants en bois sculptés que nous découvrons dans la salle voutée du sous-sol de l’hôtel de ville.
À vous qui me lisez, je dis, notez Wismar sur votre liste des choses à voir avant de vous inscrire dans une maison de retraite.