Le Tefifon est une invention de l’entrepreneur Allemand Dr.Karl Daniel. La machine reproduit de la musique ou des paroles à partir d’une cassette dans laquelle tourne en continu un ruban en matière synthétique gravé comme un microsillon. Une aiguille capte les sons et les transmet à un ampli qui les transmet à un haut-parleur.
L’engin eut du succès car les petites cassettes peuvent contenir une heure et les grandes quatre heure de musique dont la qualité équivaut à celle des 78 rpm.
La production fut abandonnée en 1965.
Dans la grange du même musée du nom de « Kiek in un wunner di » (viens voir et étonne-toi) nous découvrons une bicyclette pliable de la marque BSA, utilisée en 1940 par les parachutistes Anglais, l’ancêtre de nos Bromptons.
Dans ma naïveté, je nous voyais dans couvent de Marchow croiser des moines en bure fabriquant du fromage et bouillant le cru.
Nenni, l’aile bâbord est en partie occupés par des locataires et l’autre aile abrite l’atelier d’une artiste peintre et celui d’une artiste qui travaille le cuivre.
Les soeurs cisterciennes sont parties.
L’église a été transformée en musée d’orgues et ce n’est que ci et là une croix et la statue de Martin Luther qui rappelle son ancienne vocation.
De ce côté-ci de la baie l’ensemble ressemble à un couvent de grande envergure avec sa majestueuse tour d’église ornée d’une sphère en or et d’une imposante croix.
Une promenade en ville nous réserve quelques surprises comme un mémorial à la mémoire des soldats soviétiques et l’effet inquiétant d’une statue cassée dans le jardin d’une villa abandonnée.
Le Stadthafen où nous sommes amarrés depuis hier midi figure sur ma carte de navigation mais pas sur la photo aérienne de Google Earth.
Le ‘Hafenmeister’ m’explique qu’il y quatre ans, le maire de la ville chercha et trouva un sponsor pour remplacer un parking mal entretenu par le présent beau petit port situe au coeur de la ville, vive le maire de Malchow.