Nous n’avions jamais entendu parler de Neuruppin nous n’avions jamais entendu parler
de l’écrivain Theodor Fontane, né ici le 30 décembre 1819.
À Stettin l’équipage d’un Husky Dane 850 qui était amarré de l’autre côté de notre ponton, nous avait conseillé de faire la route vers Neuruppin en nous vantant la beauté du trajet et les charmes de la ville; vrai dans les deux cas.
La ville a aussi vu naître Karl Friedrich Schinkel, un des architecte les plus important du classicisme Allemand. On lui doit d’innombrables châteaux, palais et églises tel que le Charlottenhof et la Nikolaï Kirche à Potsdam ainsi que la Neue Wache et le Alte Museum à Berlin.
Les policiers et les chercheurs des romans du même nom se plaisent à dire qu’il n’y a pas de coïncidences. Je vais finir par les croire.
En avril une amie américaine en visite nous a laissé un paquets de ‘The New Yorker’, une revue que nous aimons particulièrement.
Cet après-midi en revenant du musée, je pris au hasard le numéro du 7 mars 2011 et à la page 75 je découvre à ma grande surprise un article de la plume du critique Daniel Mendelsohn consacré à Theodor Fontane.
À la lecture je découvre un des grands nouvellistes Allemands du 19e siècle, entre Goethe et Thomas Mann.
La ville dont le musée raconte l’histoire et celle de ses enfants célèbres est aussi connue pour ses ‘Bilderbogens’, nous dirions ses ‘Images d’Épinal’.
J’appris qu’en Europe à partir du 18e siècle jusqu’au début du 19e siècle, plus de 200 imprimeries publièrent des milliers d’images colorées comme celle que je joins ci-dessous.
Deux des villes les plus célèbres pour ce genre de publication étaient Épinal et Neuruppin.
Pris par le charme de la ville nous décidons d’y rester un jour de plus et d’y faire relâche.
Les Flamands disent que l’arc ne peut pas être tout le temps tendu.