Le 1 mai 1945, l’amiral Karl Dönitz succéda à Aldolf Hitler comme chef d’état et 4e président du 3e Reich.
Le 7 mai il envoie Alfred Jodl à Reims pour signer la capitulation inconditionnelle de son empire et jusqu’au 23 mai, le jour de son arrestation, il s’évertue à faire ramener le plus de soldats Allemands possible vers l’ouest, pour éviter qu’ils ne tombent dans les filets de l’armée Soviétique.
Il fut condamné à dix ans d’emprisonnement pour crimes de guerre par le tribunal de Nürnberg. Interné dans la prison de Spandau, il fut libéré en 1955 et il mourut en 1980 à l’âge de 91 ans.
Albert Speer, l’architecte préféré d’Hitler et Rudolf Hess étaient ses co-détenus ainsi que quatre autre pontes du Reich.
Rudolf Hess qui était très proche d’Hitler au début de la montée du National Socialisme perdit un peu de son influence au début de la guerre au profit de Göring, Goebbels et Himmler.
On croirait l’histoire sortie de la plume d’Hergé, mais le 10 mai 1941, Rudolf Hess subtilise un Messerschmidt Bf 110 qu’il pilote jusqu’en Ecosse. Il abandonne l’avion, saute en parachute dans l’Ayrshire, est arrêté par les Britanniques et il demande de pouvoir négocier avec Churchill la fin des hostilités.
Hitler le déclare fou, les Anglais l’ignorent et Hess termine la guerre dans la tour de Londres.
À Nürnberg il est condamné à perpétuité pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Le 17 août 1987, après plus de quarante ans de détention, Hess est trouvé mort pendu à un fil électrique dans sa cellule, il avait 93 ans.
La version officielle est le suicide, son fils et sa famille défendent la thèse d’un assassinat par la CIA.
Il était le seul et le dernier détenu de la prison de Spandau, les autres prisonniers, dont Speer, avaient été libérés en 1966.
Après sa mort, la prison fut détruite pour éviter qu’elle ne devienne un lieu de pèlerinage.
Je raconte tout cela pour éviter la confusion entre la prison de Spandau qui n’existe plus et qui était située hors ville et la citadelle du 16e siècle qui rayonne de toute sa splendeur et qui fait corps avec la vielle ville.
Nous y passons la matinée et plus, car nous avons rarement vu une construction militaire d’une telle complexité et dans un tel bon état de conservation.
En 1578, le Kurfürst Johann Georg von Brandenburg fit appel à l’architecte Italien, Graf Rochus zu Lynar pour terminer la citadelle qu’avait conçu et commencé à réaliser, Francesco Chiaramella, un autre Italien.
Au fil des siècles elle connut quelques guerres, c’est sa vocation, et lorsque les Anglais la quittent en 1950, elle devient musée et centre culturel.
Nous y découvrons une exposition de peintures et d’aquarelles réalisés par un couple de deux artistes, Matthias Koeppel, Allemand et Sooki, Coréenne. Ils ont eu l’idée de peindre les mêmes sujets chacun avec leur technique propre. Le résultat est remarquable car Sooki met dans ses oeuvre son âme orientale alors que Koeppel adhère à l’école du Berliner Realismus.
Depuis quelques jours il fait très beau et de notre endroit d’amarrage nous plongeons matin, après-midi et soir dans l’eau claire du Havel, quel plaisir que de vivre sur l’eau.
P.S.
Wunsiedel à la une:
Le 21 juillet 2011 la dépouille de Rudolf Hess a été discrètement exhumée, incinérée et les cendres répandus en mer. La concession du caveau familial des Hess n’a pas été renouvelé et la commune de Wunsiedel espère ainsi mettre fin aux manifestations néo-nazies.
Bonjour j’ai servi au 46 éme ri à Berlin en 1987,je suis allé deux fois à la garde de la forteresse de Spandau.Le bâtiment principal de la forteresse est effectivement rasé, les bâtiments annexes qui le jouxtait eux sont toujours bien debout, et rénovés ,ils servent de centre médical de rééducation ,et il y a un magasin en lieux et place du bâtiment de la forteresse.J’ai quelques photos de la forteresse du temps où j’y suis allé.
Michel K.
Bonjour Michel,
Nous nous sommes contentés de visiter la vieille citadelle, merci pour l’information,
Guy
bjr je suis un ancien soldat quartier napoleon j ai garder rudolf hess dans l annee 1980 je me souvient quand j etais dans le mirador il tailler ses roses
Intéressant, merci pour votre commentaire,
Guy
Rudolf Hess a été reconnu coupable de complot et crime contre la paix à Nuremberg et non pas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Philippe