Fêtes de Gand 2011 – Impressions # 1

‘Le plus célèbre cimetière de Gand, le Campo Santo, n’est pas un campo santo et ce n’est pas le plus beau de la ville. Un campo santo est rectangulaire, entouré d’un mur et coupé en croix par deux allées, de manière à former quatre aires de repos, ce que voyez ici n’y ressemble en rien. L’attribut qui malheureusement est resté collé, lui a été erronément donné par un journaliste ignare du siècle dernier’.
Voila ce que notre guide, An Hernalsteen, nous donne comme introduction à la visite du cimetière de Mont Saint Amand. Et elle rajoute: ‘Le plus beau cimetière de Gand est le Westerbegraafplaats, mon jardin’.
Les deux heures de plaisir à écouter An Hernalsteen, à découvrir la beauté des pierres, la signification des symboles et les anecdotes des familles et des individus, célèbres et moins célèbres, confirment que nous avons raison chaque année, de verrouiller les écoutilles du Chat Lune pour revenir à Gand lors des fêtes annuelles.

Samedi matin, avant le signal de départ du cortège qui marque le début des festivités, notre bourgmestre Daniel Termont, nous a promis d’être mouillés à l’intérieur et à l’extérieur.
Une fois n’est pas coutume, il s’avère que cette promesse de politicien se réalise.
Les vendeurs de frites se plaignent et l’initiateur de la plage avec parasols, chaises longues et caipirinha-rhum du marché au lin, jure qu’on ne l’y reprendra plus.

N’empêche qu’il ne pleut pas tout le temps et qu’entre deux averses, à condition d’avoir enfilé un pull en laine, la foule, sourire aux lèvres, remplit les rues du centre de la ville.
Trouver son bonheur dans la multitude des spectacles, musées et expositions demande un travail de préparation que M. se charge chaque année d’accomplir avec minutie et diligence.

Comme le veut la tradition, samedi soir à Saint-Jacques, Walter De Buck, du haut de ses 77 ans, nous offre un récital de ses grands classiques. Après quoi, selon un nouvelle tradition, Wim Claeys et ses amis musiciens animent un quart d’heure de chansons du répertoire de Walter. C’est depuis 5 ans, une ligne fixe journalière du programme de Saint-Jacques.

Chaque jour également, le spectacle de Pierke Pierlala, alias Luc De Bruycker, fait salle pleine au Willemsfonds et son analyse critique de l’actualité politiques de notre ville nous remplit de joie.

Rue des Foulons, dans ‘l’Aula’ de l’université, une exposition est consacrée aux soins vétérinaires des chevaux.
Une vingtaine de planches détaillent des remèdes anciens dont voici mon préféré:
‘Pour vendre au marché un cheval méchant, le priver d’eau pendant deux jours et le jour de la vente, lui remplir la gorge avec une douzaine d’anguilles. L’animal sera sage.’

Demain, Mira-miro et les clowns.

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