À la sortie du métro Kottbussertor, Kreuzberg, nous croisons une dizaine de jeunes Turcs, armés de panneaux faits main, de la grandeur d’un plateau de service de table, protestant contre le racisme. Un policier bienveillant aide une manifestante à positionner correctement les batteries de son mégaphone. Qui dit que les flics ne sont pas sympas?
Il tombe un sale crachin sur Berlin ce matin et nous cherchons en vain le MocTA, Museum of contemporary TrashArt. Nous ne le voyons pas dans au 91 de la Potsdammerstrasse, adresse renseignée dans la brochure de la nuit des musées.
Une recherche sur internet donne comme adresse la Berlinerstrasse 17.
Arrivé sur place un ‘gothique’, entre deux bouchées de nouilles chinoises qu’il pêche péniblement d’un carton blanc avec des chop-sticks, affirme que le musée a déménagé depuis l’année dernière.
Les métros fonctionnent bien à Berlin et au passage, nous profitons de la proximité de la Alexanderplatz pour manger la truite meunière du plat du jour de la Rote Rathaus.
La succursale de Humana est aussi dans les parages. Nous fouinons dans le bac à animaux à peluches, la pêche est bonne, un chien noir et un pingouin viennent compléter notre collection.
Au deuxieme étage du 25 de la Oranienstrasse, se cache le ‘Museum der Dinge’, le musée des ‘Choses’.
http://www.museumderdinge.de/
Dans des vitrines bien agencées on y découvre les objets d’usage courant et ménagers, regroupés par fonction, par couleur et par genre. Certaines vitrines exposent les mêmes objets, à gauche tel qu’il étaient en DDR et dans la vitrine de droite, en RDA.
C’est un ensemble hétéroclite où le plaisir de la découverte respire la bonne humeur.
Je m’assied sur un banc en chêne d’un wagon de deuxième classe d’un train Belge, signé Henri Van De Velde.
La vitrine des objets de cuisine expose le broyeur à main Bamix que nous utilisons encore chez nous, un cadeau de mariage âgé de plus de quarante ans.
Un ordinateur portable Apple haut de 10 cm et pesant 5 kg me fait sourire alors que j’écris le présent texte sur mon iPad.
Si vous êtes dans le coin, allez boire un excellent café LavAzza au numéro 30 de la Oranienstrasse. C’est un bar à café et thé Turc, il y a des tables en rues sous un auvent et dans le comptoir à côté du bar à boissons, disposés sur des plateaux ronds, on y vend une cinquantaines de noix et noisettes différentes, de la pistache simple à la cacahouète enrobée de wasabi.
La semaine prochaine nous retournerons rechercher le MocTA, au 91 de la Potsdammerstrasse.
– Publié sur mon iPad