Lettre ouverte à Michael O’Leary

Qu’est ce qui détermine le prix d’un billet d’avion?

Les frais fixes, tel que l’amortissement des machines, le coût du personnel, etc., et les frais variables dont le coût du kérosène consommé pour un vol.

Ce poste est fonction de la consommation de l’avion, de la longueur du vol et du poids des choses transportées, femmes, hommes, enfants, bagages et fret.

Depuis quelques années les compagnies se tortillent comme des anguilles dans un seau d’eau, pour récupérer ici et là un Euro pour un kilo de bagage excédentaire, une valise trop grande pour être prise dans la carlingue ou lié à son volume, deux places comptées pour un américain obèse.

Ryanair, toujours à la pointe des innovations impopulaires vient d’augmenter substantiellement le prix des valises transportés, mais Michael O’Leary n’a pas encore osé toucher au poids des passagers.

Voici une suggestion simple, réaliste et facile à implémenter:

Le passager qui réserve son vol par internet, mentionne en plus de sa destinée, la date et l’heure souhaitée, son propre poids et le poids de ses bagages transportés. Suite à quoi, la compagnie lui attribue un prix global de vol, toutes charges comprises et un numéro d’embarquement.

À l’aéroport, le passager, après avoir subi les contrôles de sécurité, passe avec ses bagages par un portique peseur automatique qui rectifie le prix de son vol en plus ou en moins, en fonction de son poids réel de la matinée, petit déjeuner avalé ou non, et bagages inclus. Un charmante hôtesse lui règle la différence, et après quoi, il choisit selon sa convenance, les objets qu’il souhaite prendre dans la cabine, le reste part en tapis roulant vers la soute de l’aéronef.

C’est simple, c’est honnête et c’est sans discussion. Bien entendu, ça va faire gueuler les gros et les gens de gauche, mais cela ne les empêchera pas de prendre leurs vacances à Bénidorm ou en République Dominicaine.

Réflexion faite, cette procédure était d’application dans les Zeppelins et au début de l’aviation civile dans les années 10 et 20 du siècle dernier. Un sentiment politiquement correct a du être à l’origine de l’annulation temporaire de cette pratique.

Que personne ne désespère, avant dix ans, la mesure sera redevenue d’usage courant de part le monde des transporteurs aériens.

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2 commentaires pour Lettre ouverte à Michael O’Leary

  1. En somme, on paye par poids ! Théoriquement, rien à dire, on peut même dire que c’est logique, même si…
    Mais les associations américaines qui luttent contre la discrimination des gros vont se dépêcher pour attaquer. Wait and see

  2. duquelu dit :

    La discrimination marche toujours dans le sens de la majorité qui discrimine une minorité.

    Parlons chiffres:

    Selon le ‘National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 2003–2006 and 2007–2008 = “Over two-thirds of adults in the United States are overweight or obese, and over one-third are obese”
    C’est la minorité des 30% qui payent le carburant requis pour faire voler la graisse excédentaire de la majorité.

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