Lors du lancement du Macintosh en 1984, un journaliste s’inquiéta de savoir si la société avait fait une enquête de marché préalable. Steve Jobs répondit que Graham Bell n’en avait pas fait non plus lorsqu’il introduisit le téléphone sur le marché.
La modestie ne figurait pas dans le vocabulaire de Jobs, mais si il en avait eu, cela aurait été de la grossière hypocrisie de la part de celui qui partant d’un ordinateur bricolé dans son garage avec son acolyte Steve Wozniak, construisit en trente ans un empire iconique qui en août 2011 a devancé Exxon pour devenir la société la plus riche au monde.
Utilisateur d’ordinateur depuis de longue date, j’ai enduré au fil des années, avec patience et frustration, les PC et les systèmes opératoires de Microsoft, du balbutiement des premiers DOS à la succession des Windows, le 3.1, le 95, le 97 et puis un jour, il y a trois ans, après avoir subi les misères de Vista, j’ai jeté l’éponge dans le jardin de Bill Gates et j’ai acquis un iMac avec un écran de 22 pouces.
Merci Steve Jobs.
Les grandes innovations ne sont pas celles que les clients potentiels attendent, ce sont les créations des hommes et des femmes de génie qui offrent au monde les produits dont on ignorait qu’ils soient imaginables mais qu’une fois inventé on a peine à concevoir de pouvoir vivre sans.
Tel que le vélo, le téléphone, le castor pour éplucher les patates et l’iPad.
Comme beaucoup de génies, Steve Jobs était un emmerdeur caractériel hors du commun et un féroce dictateur pour les employés son entreprise. Doté d’une intelligence largement supérieure à la moyenne, sa tolérance zéro pour l’imbécillité était légendaire et faisait peur. Malin comme un singe, il s’entourait des meilleurs spécialistes pour l’aider à concrétiser ses visions. Ultra perfectionniste et paranoïaque, il combinait charme, terreur et manipulation machiavélique, pour imposer ses visions à ses collaborateurs.
Certaines idées et certains produits ne sortaient pas toujours de son imagination fertile, ce qu’il admettait volontiers et il se plaisait à citer les paroles attribuées à Pablo Picasso, ‘good artists copy, great artists steal‘ et il ajoutait: ‘and we have always been shameless about stealing great ideas‘.
La force de Jobs était de réussir à pousser son organisation et les hommes et les femmes qui la compose, de franchir le pas de la conception à la réalisation.
L’introduction des produits nouveaux étaient des évènements attendus qui relevaient du grand spectacle et dont la mise en scène étaient orchestrée comme les plus prestigieux shows de Broadway.
Jobs menait la danse et chacune de ses performances reste un exemple de maîtrise de présentation où par son charisme il transformait le spectateur le plus sceptique en acolyte inconditionnel.
Si vous voulez en savoir plus sur le personnage, lisez la biographie que Walter Isaacson vient de publier chez Little, Brown.
Pour les consommateurs, au delà de l’homme, ce sont les produits développés par Apple qui ont séduit et qui ont crée les aficionados dont je fais partie.
C’est à Steve Jobs que l’on doit la souris, l’interface graphique, les icônes, les fonction multitâche, la révolution de l’industrie de la musique avec l’iPod et iTunes, les téléphones ‘intelligents’ et les ‘apps’.
Mon iPhone 4 me sert de téléphone, d’appareil photo, de scanner, de radio, de baladeur musical, de support pour ma correspondance électronique, de réveil-matin, d’agenda et de carnet d’adresse, j’explore la toile, je lis les cours de la bourse et la météo et dans le bus je fais des sudoku’s.
Lorsque nous vivons pendant 5 à 6 mois par ans sur la Chat Lune, mon iPad a remplacé mon portable, il a les mêmes fonctions que mon iPhone mais l’écran plus large me permet d’écrire et de publier mon blog et de traiter mes photos.
En navigation j’utilise sur l’iPad une application cartographique fluviale qui couvre toute l’Europe et qui me donne instantanément la position du navire, la vitesse, la route à suivre, bref toutes les informations indispensables pour une croisière sans soucis.
En prime, mes trois machines se synchronisent automatiquement, le back-up se fait en arrière-plan.
Enfin, et ce n’est pas peu dire, tous les produits crées par Apple sont beaux dans leur blanche simplicité.
Jobs était un disciple du Zen Bouddhisme dont il aimait la simplicité.
Il citait aussi souvent Leonardo Da Vinci, ‘la simplicité est l’ultime sophistication‘.
La pureté esthétique des objets qui l’entouraient était une de ses obsessions, ainsi que la facilité à l’usage et la qualité des matériaux utilisés. Ces trois critères avaient pour lui la même valeur que les performances technologiques des produits qu’il a développés.
Apple possède une armée d’artistes et de designers qui veillent à la beauté de tout ce qui sort de leurs ateliers de fabrication.
Le souci du détail de l’achèvement frôle à l’obsession maladive, pour le plus grand bonheur des utilisateurs.
Merci Steve Jobs, et j’oubliais presque, merci aussi pour ‘Toy Story‘ et pour ‘Up‘, j’aime beaucoup ‘Up‘.
Bonne Année le Chat Lune !
Mais quel est donc ce logiciel de navigation fluviale qui fonctionne sur l’iPad ?
Par ailleurs, nous prévoyons pour cette année une croisière fluviale jusqu’à Berlin que nous préparons actuellement. Nous souhaiterions pouvoir bénéficier de votre retour d’expérience.
Pouvez-vous nous contacter par mail privé ?
Bonne année à vous itou.
Le logiciel App. est le Navionics Marine HD, il coûte environ 20€ ce qui est une paille pour cet excellent programme. Une fois déchargé, il fonctionne sans connection net. Par contre, si vous disposez d’une carte 3G et que vous avez accès au net en route, Google Maps se superpose sur les cartes marines, ce qui est assez génial!
Bien entendu si vous avez des questions concernant la navigation vers Berlin, envoyez-les moi, j’essayerai d’y répondre.
M
En lisant votre article, on se demanderait presque si vous n’êtes pas sponsorisé par Apple tellement vos éloges sont passionnés !
Nous, simples consommatrices (l’une sur PC, l’autre sur MacBookPro), nous ne possédons pas toutes vos connaissances. Mais nous avons un I-pod, un Mac donc, un I-phone – et c’est avec un plaisir de gamin que nous jouons avec…Et comme nous adorons la déco, comment résister à de tels objets qui paraissent intemporels par leurs lignes pures.
Petit b-mol : il faut se débrouiller, les modes d’emploi sont quasiment inexistants !
Bonsoir Mesdames,
Je suis passionné, un peu parce que c’est ma nature, mais aussi parce que les produits de Apple sont supérieurs à ce que fait la concurrence.
Bien entendu tout n’est pas parfait, iCloud balbutie parfois et il arrive que mon iPad se plante, mais encore:
Ce que j’aime chez Apple:
– Le concept d’intégration, les logiciels et le ‘hardware’ sont conçus par la même société et le tout ronronne.
– La facilité d’usage rend les manuels superflus. En cas d’hésitations des ‘tutorials’ sont disponibles sur leur page d’accueil.
– L’excellent service après-vente, payant bien entendu, Apple c’est pas l’Armée du Salut.
– La beauté des produits.
– La performance des machines.
– Les Apps.
– iTunes
Merci pour vos commentaires et amicales salutations,
M