J’attend la voiture électrique dont l’autonomie est de 600 km, le temps de recharge des batteries de 3 minutes et le prix équivalent à celui d’un véhicule analogue avec un moteur à combustion interne.
Au salon de Bruxelles, chacun y va de son oiseau rare, de la Smart totalement électrique à la Lexus hybride avec une double motorisation, toutes les marques proposent des modèles ‘E’ que les gens du marketing, par manque total d’imagination, ont fait peindre, comme dans le sketch de Coluche, plus blanc que blanc avec ici et là une touche de vert pomme, pour faire écolo.
L’action relève de la correction politique, ne pas proposer la solution miracle au sauvetage de la planète est très mal vu de nos jours. Bien entendu, à quelques unités près, personne n’achète ces voitures, car le consommateur n’est pas idiot au point de payer 30% de plus pour un véhicule complexe dont la consommation est à peine inférieure aux performance économiques des moteurs modernes pour les hybrides et dont l’autonomie est de 150 km avec un temps de recharge de 8 heures pour les pures électriques.
Les fabricants sont encore moins stupides et ne s’attendent pas vraiment à voir une foule d’acheteurs se presser aux portillon pour acheter un produit qui n’est souvent qu’un prototype et dont la mise en production de masse est prévue incessamment sous peu, ‘mais la date n’est pas encore fixée’.
Le seul et vrai problème est, pour paraphraser Bill Clinton, ‘the batteries, stupid!’
Pour la conservation et la restitution du courant électrique, la technologie est centenaire. Elle sont plus petites que par le passé et le lithium a remplacé le plomb, mais les ions se déplacent toujours dans de un milieu électrolytique, de gauche à droite à la charge et inversement à la décharge.
C’est parfait pour les GSM mais pour transporter au mois d’août, la tribu Durant avec leurs trois gosses, la grand-mère et les bagages de Créteil à Benidorm et retour, c’est nul.
Mais les salons de l’automobile ont un tout autre but.
Comme chaque constructeur sait, depuis que le cheval vapeur a remplacé celui en chair et en os, que chez tout mâle normalement constitué, la décision de l’achat de son nouveau véhicule se situe dans la partie droite de son cerveau, là où siège le goût pour l’opéra et le coup de foudre pour la blonde de l’immeuble voisin.
La partie gauche lui donnera par la suite, les arguments logiques, concrets et irréfutables pour justifier son choix émotionnel.
J’ai un véhicule dont je suis encore très content, une étude comparative qualité/prix n’est pas mon but aujourd’hui, mais j’adore parcourir les salons automobiles, car j’aime rêver, c’est un des multiples plaisirs de la vie.
Aussi, je ne vous livre que des photos de voitures qui sur les routes de notre petit pays, avec plus de 5 millions de voitures immatriculées pour 11 millions d’habitants, nouveaux-nés et grabataires inclus, ne servent qu’à rendre jaloux les autres conducteurs à l’arrêt à dix kilomètres à vol d’oiseau mais à une heure et demi en temps réel, de leur destination matinale journalière.
Ces voitures totalement inexploitables dans la majorité des pays Européens et dont le prix est tel que si vous vous en inquiétez, c’est que vous ne pouvez pas vous les permettre, sont celles que je vous présente ci-après dans toute la splendeur de leurs formes et de leurs coloris.
Admirez et rêvez.
Chez Opel, ce sont les hôtesses qui font rêver.
Bonjour
Votre article se situe bien sur le côté gauche de votre cerveau, pour les photos par contre, vous avez laissé libre cours à votre hémisphère gauche – si notre cerveau de femme a bien tout compris…
Heureusement on peut rêver !
Bonjour,
J’adore toutes ces belles photos. Le hic c’est que vous n’avez pas mis beaucoup plus de détails sur les voitures 😦
Cependant, bravo pour l’article 🙂
Merci de lire mon billet. Quant aux détails, il faudra les imaginer :-))
Guy