Django Reinhardt et le Boléro de Ravel

Sous le vocable de Djangofollies, la « Centrale » organise de ces jours une série de concerts en mémoire et en honneur de Django Reinhardt.

‘De Centrale’, le nom officiel de ce centre culturel, est une ancienne centrale électrique, mise à l’arrêt dans les années 80 et récupérée par la ville de Gand à la fin du siècle dernier pour en faire une plate forme culturelle, avec des salles de spectacle et un restaurant qui sert essentiellement une cuisine ethnique. La grande cheminée permet de la repérer le bâtiment de loin et de l’extérieur, l’ensemble donne encore l’impression de n’être autre chose qu’une centrale électrique en fonctionnement.

La structure métallique de l’ancienne salle des turbines est peinte couleur vert pomme et l’impressionnant pont roulant noir supporte la batterie de projecteurs qui coiffe le podium.

Des sièges basculants rouge vifs montent presque verticalement sur des gradins mobiles, les spectateurs de la rangée arrière ont l’impression de pouvoir toucher le plafond.

Vendredi dernier nous avons assisté à un concert donné par un quatuor de jazz, Ollie Soikkeli et le Hot Club de Finlande. Le guitariste virtuose a l’air d’avoir 15 ans et les doigts de sa main gauche sont en caoutchouc, il nous ravi avec une série de morceaux connus et moins connus de Django Reinhardt.

Avec son violon électrique, Vitali Imereli, un Géorgien naturalisé Finlandais, nous replonge quelques décades en arrière; en duo avec Ollie Soikkeli, on vibre en « entendant » Stéphane Grappelli et le Quintette du Hot Club de France.

Le lien ci-joint permet d’apprécier un exemple de leur art.

http://www.ollisoikkeli.com/

Mercredi, nous retournons dans la même salle pour écouter le groupe Andalou ‘Un Gatto en la Luna’. Nous venons pour la musique mais nous sommes bien entendu, charmés par le nom du groupe, en Français, ‘Le Chat et la Lune’.

La première partie du spectacle nous déçoit un peu par son côté académique, ‘on reste?’ me demande M., à la pause.

Bien nous en fait, car après avoir dégusté une triple Westmalle, une bière d’abbaye fortement alcoolisée bien de chez nous, le sang Andalou s’est réchauffé et le guitariste Tomas García et ses compères swinguent à la grande joie des spectateurs, nous itou.

YouTube offre plusieurs clips de ce quintette.
http://www.youtube.com/watch?v=OXp9axnXTvs

Ma coda pour cette page musicale est une jam-session de l’orchestre philharmonique de Copenhagen. C’est un clip de YouTube que je vous conseille de regarder en ouvrant grand l’écran de votre Mac.
Sachez que j’ai découvert par hasard que Django Reinhardt s’est inspiré du Boléro de Ravel pour sa pièce du même nom.

http://www.classicalarchives.com/feature/dont_miss_this.html

‘Enjoy!’

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Un commentaire pour Django Reinhardt et le Boléro de Ravel

  1. We enjoyed !
    Le Boléro dans une gare, quelle belle idée, un moment de communion !

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