Paris (3) Robert Doisneau et l’éléphant de la galerie Perottin

La trompe piquée au mur, un éléphant grandeur nature flotte à un mètre du sol dans une des salles de la galerie Perottin, rue de Turenne.
Cet après-midi, après la sieste, nous avons remonté le boulevard Beaumarchais jusqu’à la rue Saint-Claude. À main droite, un peu avant la rue de Turenne, la galerie Eric Mircher présente quelques oeuvres de la jeune Chinoise Xue Sun qui nous ravit avec entre autres ses griffes de dragon en faïence.

À cent mètres à droite dans la rue de Turenne, au fond d’une imposante cour intérieure se trouve l’entré principale de la galerie Perottin.
Une Honda S800 blanche et rutilante se trouve parquée dans un recoin. C’est une voiture que j’ai presque acheté dans ma jeunesse. M., toujours philosophe, me fait remarquer que ce sont les objets convoités mais non acquis dont on se souvient le mieux.
La galerie qui s’étale sur plusieurs étages expose l’éléphant baptisé Nasutamanus de l’artiste contemporain français Daniel Firman.
Sur un des paliers de d’escalier tout en acier poli se trouve un ascenseur pour ‘lilliputiens’. Les portes coulissantes s’ouvrent à intervalle régulier et on perçoit la sonnerie classique de la cage qui arrive à sa destination.
Amoureux de l’art contemporain, nous sommes toujours ravis de découvrir des oeuvres que nous ne connaissons pas. Au risque de paraître snob et de nous faire mépriser par les amateurs d’art avec un A majuscule, au choix, nous préférons flâner dans les petites galeries à la recherche d’oeuvres insolites plutôt que de nous entasser dans les temples des grand classiques. N’empêche que demain à l’heure du déjeuner nous ferons une nouvelle tentative pour essayer d’entrer au musée d’Orsay.

Ce matin nous avons pris la ligne 1 direction hors ville vers la Cour de Vincennes où le circul’livre du 20e arrondissement déploie sa marchandise ce matin.
Ce sont les fonds de caisse, nous n’avons pas eu de nouveaux arrivages nous prévient un des volontaire de l’organisation. Néanmoins, en fouillant les livres empilés sur le banc public M. repère un ‘Carnet de note de Paris’ qui comporte des photos comme nous les aimons.

Un peu plus haut dans le même quartier, se trouve le jardin de la Gare de Charonne, construit à l’emplacement de l’ancienne gare du même nom le long du parcours de la ligne de la Petite Ceinture.
Le jardin est grand, vallonné et en ce premier jour de printemps, les bancs publics sont très prisés.

Nous remontons le boulevard Davout, l’ancien parcours du chemin de ronde de l’enceinte fortifiée de Thiers et puis nous prenons à gauche la rue Saint-Blaise qui remonte jusqu’à l’église Saint Germain de Charonne. Derrière l’église se trouve le cimetière, un de nos hobbies. On peut y voir une plaque commémorant les fédérés fusillés en 1871 et un imposant bronze de François Bègue, dit le père Magloire, qui se disait avoir été le secrétaire de Robespierre.
À Gambetta nous empruntons le bus 69 qui nous débarque devant la terrasse du Café des Phares. Nous faisons la bise à Nadja, mangeons le plat du jour et pour la troisième fois nous nous rendons à l’Hôtel de Ville.

Les autres intéressés sont encore attablés et après une courte attente nous pouvons admirer les clichés noir et blancs de Robert Doisneau. C’est un reportage consacré aux Halles de Paris, les anciennes, leur démolition, le trou et puis Rungis. Nous repérons une maquette d’un projet qui malheureusement n’a pas été retenu et qui aurait transformé le trou des halles en un port de plaisance, avec un accès vers la Seine, ‘cool’ comme on dit aujourd’hui.

On peut en voir des choses à Paris en une journée!

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4 commentaires pour Paris (3) Robert Doisneau et l’éléphant de la galerie Perottin

  1. Vous connaissez peut-être mieux Paris que les Parisiens ?
    Les photos de Doisneau correspondent vraiment aux clichés que les étrangers ont en tête – la moustache, le béret et la vie qui tourne autour du thème « manger »…
    Pour la phrase philosophique : ce sont les objets convoités mais non acquis dont on se souvient le mieux – nous préférons dire « ce sont des objets convoités et en plus acquis dont on se souvient le mieux ». C’est notre côté superficiel peut-être !
    Encore un beau séjour à Paris

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