Avant de poursuivre notre route vers le sud, nous allons explorer Amsterdam. Les évènements ne manquent pas, c’est la semaine de Gay Pride avec samedi la ‘Boat Gay Parade’ sur le Prinsengracht et samedi et dimanche les anciens chantiers navals de l’IJ ouvrent leurs portes à l’annuel marché aux puces qui rassemble plus de 700 échoppes.
Aujourd’hui, vendredi le 3 août, par un beau soleil d’été, nous avons flâné dans le centre, de la gare vers le Spui où à lieu chaque vendredi une brocante de livres. Une jeune violoniste agrémente l’endroit de mélodies connues ponctuées d’une fausse note accidentelle de temps à autre que personne ne semble remarquer.
Sur le Rokin les travaux de métro continuent, ils ont fait l’objet de beaucoup de controverses car des effondrements imprévus et autres misères de construction ont allongé les délais et fait sauter le plafond du budget et le collège échevinal.
Un étudiant habillé en homme du bâtiment, casque jaune, veste fluo et gants de travail, nous invite à descendre une vingtaine de mètres pour aller jeter un coup d’oeil aux coeur du chantier où de vrais ouvriers s’affairent au marteau piqueur entre une forêt d’étançons tubulaires de dimensions impressionnantes qui tiennent écartés les murs de la fouille.
Nous aimons les chantiers de construction, les musées, les églises et l’archéologie industrielle, c’est à dire les industries désaffectées avec ses chaudières rouillées, ses grues cassées, ses pans de murs en brique rouge sur le point de s’effondrer et ses socles massifs d’où sortent des fers à béton et des morceaux de poutrelles qui laissent deviner les imposantes machines qu’elles soutenaient.
Deux musées à l’ordre du jour aujourd’hui, le musée d’Amsterdam logé dans les bâtiments d’un ancien orphelinat et le musée Geelvinck situé dans la Hinlopen Huis, une maison patricienne au Keizersgracht 633, une adresse recherchée au 18e siècle et toujours hors de prix à l’heure actuelle.
Le premier musée retrace l’histoire de la ville et dans la partie moderne, une jeu d’interaction de clips audio visuel nous séduit.
Pour la modeste somme de 50 €, nous achetons la carte permanente des musées du royaume. C’est une véritable bonne affaire car les entrées coûtent entre 8 € et 15 €, la carte est valable un an et elle offre l’accès à plus de 400 musées dans tout le pays. À l’allure à laquelle nous visitons les musées, rien qu’à Amsterdam, elle sera amortie en quatre jours.
La Hinlopen Huis date de l’âge d’or de la Hollande, à la fin du 17e siècle. Elle est constituée de deux maisons, l’une située sur le Keizersgracht et l’autre sur le Herengracht, trois styles de jardins, Hollandais avec tulipes, baroque français avec un plan d’eau et paysager anglais relient les deux constructions.
Amsterdam vibre, les touristes de toutes nationalité se mélangent aux amstellodamois, les rues sont peut-être un peu plus encombrées que d’habitude à cause de la Gay Pride, demain samedi, aura lieu la célèbre parade fluviale, nous viendrons voir.
Ca rappelle un peu l’ambiance qui règne en Avignon lors du festival-off