Le musée de L’Hermitage d’Amsterdam est installé dans l’Amstelhof, un ancien hospice datant du 17e siècle.
L’édifice rénové harmonise comme souvent de nos jours, les anciens murs en brique rouge avec des éléments de construction moderne en acier et en verre.
Le musée présente à intervalle régulier, environ tous les six mois, une sélection choisie de la collection de l’Ermitage de Saint-Petersbourg.
‘Impressionnisme, sensation et inspiration, chef-d’oeuvre de l’ermitage’ est le titre de l’exposition actuelle.
L’intérêt est de voir des tableaux inconnus d’artistes connus, tel que Monet, Pissaro, Sisley et Renoir, pour ne nommer que les noms ronflants. Nous aimons beaucoup le portrait que ce dernier a peint de la jeune actrice qui nous regarde d’un air timide.
Et en plus, comme toujours, nous enrichissons notre culture générale avec des artistes comme Jules Dalou dont la sculpture de la tête de femme est de toute beauté et Pascal Adolf Jean Dagnan-Bouveret qui a croqué avec minutie une jeune peintre en pleine action. On voit qu’elle prend soin de ne pas faire de taches sur les dentelles de sa robe rose.
Les villes comme Amsterdam ont une histoire tellement riche et mouvementée que le visiteur curieux peut y passer des semaines entières et découvrir tous les jours quelque chose de nouveau.
Au 17e siècle, en pleine réformation, la ville tolérait le catholicisme pour autant qu’il soit pratiqué avec la plus grand discrétion.
En 1661, Jan Hart, catholique, commerçant, percepteur privé d’impôts et riche, acheta pour la somme de 1660 florins, une fortune à l’époque, trois maisons adjacentes sur le Oudezijds Voorburgwal, un des plus ancien canal de la ville. Il installa son commerce et sa famille au rez de chaussée et aux étages et il regroupa les trois greniers pour y construire une église. Il obéit aux prescriptions de la marie et de l’extérieur rien ne laisse deviner la présence d’un lieu de culte sous les poutres de la toiture.
Lorsqu’au dix-neuvième siècle la tolérance à l’égard des autres religions s’assouplit, les catholiques amstellodamois firent construire une grande église en pierre, devenue aujourd’hui la ‘Oude Kerk’ (la vieille église), et le grenier de prière de Jan Hart devint un musée.
Un audio-guide nous raconte son histoire tout en nous promenant des chambres d’habitations que les lits à alcôves peuvent transformer en chambre à coucher, au lieu du culte en passant par les deux confessionnaux, la sacristie et l’orgue. La visite se termine dans les cuisines situées dans les caves de l’immeuble.
À cent mètres plus loin nous trouvons l’église Saint-Nicolas qui a rendu obsolète l’usage de ‘Ons Lieve Heer op Solder’.
Autour d’un certains nombre de colonnes en pierre, de petites estrades fermées en bois comportant des sièges rembourrés de coussins rouges sont réservées aux membres du culte, aux notables et certaines peuvent aussi être louées. Des loges VIP pour les suivre les messes confortablement et en retrait du peuple.
De retour à Weesp, Comme hier, un plongeon dans les eaux fraîches et propres, j’insiste, de la Vecht termine notre journée culturelle.
Les loges VIP ne sont pas récentes, par contre il n’y avait surement pas de champagne comme maintenant lors des matchs de football …
Du vin de messe?
Là oui. Nous parlions des loges VIP en général, donc pas de vin de messe !
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