Le petit siamois pisse partout, nos voisins qui l’avait adopté nous en font cadeau, nous le baptisons ‘Le Chat’ et une fois chez nous, du jour au lendemain, comme par enchantement, il utilise la litière que nous lui avons installé dans un coin du garage.
L’histoire se passe il y a quelques années lorsque nous habitions à Orchard Lake, une commune située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Detroit, dans le Michigan.
Nous sommes entourés de lacs, la ‘subdivision’ dans laquelle se trouve notre maison est implantée dans une région assez sauvage et comme souvent aux Etats Unis, notre propriété n’est pas clôturée, côté rue il y a une pelouse et des parterres de fleurs, mais les terrasses qui ceinturent la maison latéralement et à l’arrière, surplombent des sous-bois qui très vite, se transforment en bois tout court.
L’endroit est un terrain de chasse rêvé pour Le Chat qui s’avère être un redoutable prédateur pour tout ce qui bouge, à poil ou à plume, même les batraciens de l’étang de Peter, un de nos voisins, font partie des proies qu’il nous rapporte systématiquement à notre retour, comme cadeau de bienvenue lorsque nous nous sommes absentés pour quelques jours.
La seule exception à cette règle est un écureuil gris que nous avons baptisé Gérard. Pas du tout impressionné par Le Chat, il descend régulièrement de son arbre pour grignoter les graines de la mangeoire aux oiseaux. Il ignore notre félin et lorsque ce dernier s’approche un peu trop près de la mangeoire, il aboie férocement. Le Chat hésite, fait un pas en arrière, réfléchit et se demande comment une aussi petite proie potentielle peut produire le même bruit que le berger Allemand de Peter.
Mais têtu, courageux et astucieux, journellement il adopte des tactiques nouvelles pour essayer d’en finir avec le vilain; il grimpe aux arbres, il saute sur la plateforme de la mangeoire, il attend patiemment que Gérard se risque au sol, rien n’y fait, l’écureuil lui échappe toujours.
En 1999, la ville de Gand a acheté les bâtiments de l’ancienne centrale électrique désaffectée du Ham et a transformé l’ensemble en centre culturel.
La salle des turbines est devenue une salle de spectacle à fonctions multiples et au premier étage des anciens locaux administratifs, un restaurant ethnique offre à midi un plat du jour à un prix défiant toute concurrence.
Le personnel de service et d’assistance en cuisine est composé personnes ayant un handicap d’intégration. La ville leur offre un emploi temporaire et une formation d’un an et demi en restauration.
Le chef est un cuisinier professionnel qui varie ses menus en faisant appel à sa propre imagination mais qui aussi utilise les connaissances de son personnel.
Ce midi nous y avons mangé un excellent poulet yassa, une recette de l’aide cuisinière sénégalaise.
Après le repas il m’a confié que la semaine prochaine il allait mettre un ragout d’écureuil gris sur sa carte. Il s’avère qu’en Angleterre, ce mammifère est devenu invasif au point d’anéantir presque entièrement la population d’écureuils roux.
Aussi, outre manche, l’écureuil gris est en chasse libre, il figure au menu de nombreux restaurants et depuis peu les traiteurs Belges l’offrent à leurs clients.
Perché sur son nuage, au paradis des animaux, Le Chat se lèche les babines et sourit en fermant les yeux.
Bonjour
ravies de vous lire !
Nous aussi nous avions un chat – l’histoire des enfants qui veulent un animal et qui partent pour les études et qui s’en occupe après ??? Un chat sympa et dégourdi, mais tous les jours on trouvait un « cadeau » sur notre terrasse, il devait beaucoup nous aimer. Cela nous a vacciné pour les animaux domestiques.
C’est vrai que l’on trouve de l’écureuil dans le menu ?
Bonjour mesdames,
Nous avons toujours eu des chats dans la famille. Jusqu’en 2010 Lola, notre dernière chatte, nous accompagnait toujours sur le Chat Lune. A notre grand chagrin, elle est morte à Sens, en remontant sur Paris, en avril de cette année.
A l’ISPC, spécialiste en restauration vous pouvez acheter de l’écureuil, comme vous y trouvez du lapin et du poulet.
@+M
C’est peut-être juste une question d’habitude…