Montbéliard, l’Hôtel Beurnier-Rossel, le Château des Ducs de Wurtemberg et le Musée Peugeot

Si la couleur des voitures est un indicateur du niveau de conservatisme d’un pays, la Belgique doit figurer en haut de la liste des nations traditionalistes.
Si votre véhicule est noir ou comble d’audace, gris foncé métallisé, vous avez intérêt à mémoriser l’animal qui symbolise l’étage et le numéro de l’emplacement de votre parking souterrain au risque de passer quelques heures à rechercher votre véhicule.
J’ai toujours été émerveillé par l’audace créative des constructeurs automobiles du début de l’ère, Peugeot ne fait pas l’exception et c’est avec émerveillement que nous admirons les phaétons et autres berlines bi-colores du début du siècle dernier.

Ce dimanche matin à Montbéliard, il fait gris et frais, nous prenons nos Brompton et nous empruntons la piste verte le long du canal et quatre kilomètres plus loin, à dix heures pile, nous poussons en premiers la porte du Musée de l’Aventure Peugeot, situé à Sochaux, à côté de l’usine.
On peut y voir l’histoire de la firme automobile au travers de (presque) tous les modèles que les frères ont jamais fabriqués mais aussi, installées le long des murs, des vitrines exposant les moulins à poivre, fusils de chasse, lames de scie, machines à laver le linge, radios et autres objets ménager que la firme a fabriqué.
Nous avons à bord deux moulins à poivre, le premier contient du poivre, le second des graines de fenugrec, dont les vertus médicinales sont innombrables, voir http://projetenvie.com/fenugrec-nutritif-et-anabolisant, et qui en cuisine relèvent le goût des champignons et des tomates cuites.

Du musée je retiens l’aménagement soigné. Les modèles sont regroupés par tranche d’âge sous des pavillons Baltard et des anciens portiques Guimard du Métro Parisien. Les voitures sont briquées et comme je le signalais plus avant, leurs couleurs vont du bordeaux foncé au combiné brun-beige, bleue-azur/bleue-lila et vert ‘Granny-Smith’/vert-jaune pâle, un vrai plaisir pour les yeux.
Seuls les modèles expérimentaux modernes reprennent la palette de couleurs des voitures anciennes et encore, en monochrome.

Hier il faisait chaud à crever à Montbéliard mais le devoir appelle et le matin nous parcourons les 12 numéros du circuit urbain fléché de Henrich Schickhardt. Au début du 17e siècle, l’architecte s’installe à Montbéliard et signe de nombreuses constructions dans la ville, la région et le Wurtenberg voisin.

L’après-midi, on profite de la fraîcheur relative de l’Hôtel Beurnier-Rossel, le musée d’Art et d’Histoire. Les combles abritent une collection de boîtes à musique fabriquées dans un village voisin par l’usine l’Épée de Sainte-Susanne. Dans la foulée et avec le même ticket d’entrée nous visitons le musée du Château des Ducs de Wurtenberg. Nous aimons beaucoup la scène du salon de musique signée Jules-Émile Zingg, un peintre local.

Demain nous faisons demi-tour et nous descendons le Doubs vers L’Îsle-sur-le-Doubs.

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