Cet après-midi j’ai été au cinéma voir la retransmission d’un reportage sur l’exposition ‘Vikings’ qui a lieu pour le moment à Londres au British Museum. J’ai appris plein de choses. Le pictogramme de ‘Bluetooth’, le programme qui permet la communication entre les machines électroniques, est la lettre de l’alphabet rune du Roi Viking Harald Bluetooth. Le programmeur lisait un bouquin sur les Vikings, au moment où il développa le produit informatique. Voilà une information intéressante, si pas essentielle, pour notre culture générale.
Aussi, il s’avère que le dieu préféré des Vikings était Odin, le dieu de la guerre. Il promettait aux soldats morts au combat, une place au Walhalla, le paradis des héros. Une fois entrés dans ce lieu divin, les élus pouvaient à souhait et à longueur de journée, boire et se battre, quel perspective réjouissante pour un fier combattant.
Les musulmans ont 70 vierges comme perspective post mortem. A mon sens ce n’est pas un cadeau, car au choix, entre mes draps, je préfère une femme expérimentée à une ribambelle de gamines prises de fou rire.De toute manière, il paraît de source bien informée, que les vierges promises seraient une erreur de traduction des textes anciens. En réalité l’auteur promettait 70 grappes de raisins. Propageons cette information, ça calmera les ardeurs des combattant IS.
Toujours selon les experts du British Museum, les Vikings croyaient dur comme le fer de leurs haches, à l’existence du surnaturel. Ainsi, les Troll et les Dragons faisaient partie de leur vie quotidienne, la preuve, les figures de proue de leurs drakkars en étaient souvent décorés. Sur la mappemonde je découvre que ces fiers explorateurs ont poussés leurs embarcations jusqu’à la mer Caspienne en plein territoire Mongol. Se pourrait-t-il que les Viking aient emprunté leurs Dragons aux Chinois?
A ce propos, il y a quelques jours, nous avons assisté à un très beau spectacle de théâtre Chinois, intitulé, ‘Wulong et le Dragon qui Danse’.
La petite Ming Ming a du mal a s’endormir et elle a peur des ombres reflétées par l’armoire de sa chambre. Elle ferme les yeux et serre son dragon rouge en peluche contre son cœur. La porte de l’armoire s’ouvre et c’est le début d’une succession de pages de chorégraphie. Avec Ming en poupée blanche grandeur nature, animée par deux acteurs en combinaison et cagoule noire comme personnage central, les danseurs et danseuses se succèdent à un rythme effréné, ponctué par un orchestre de tambours, de cordes et flûte.
Li Bo, un moine kung-fu Shaolin nous impressionne par sa démonstration acrobatique d’un enchaînement de figures de Tai Chi. Marleen me donne un léger coup de coude car nous sommes en pays de connaissance, depuis une quinzaine d’années, nous pratiquons régulièrement cette discipline. Bien entendu, Li Bo c’est Mozart, nous on pianote.
Le spectacle sans parole est inspiré de symboles et rituels Chinois, mais les artistes sont Australiens, Canadiens, Belges et Chinois et la chorégraphie est de Iris Bouche, directrice artistique au conservatoire Royal de danse à Anvers, époustouflant.
Entre-temps, notre Drakkar nous attend, posé sur ses béquilles dans un hall à Zelzate. La mise a l’eau est prévue pour le 16 avril, nous avons prévu de partir quelques jours plus tard. Ce sera la fin des pages du Carnet de Terre.
Toujours très intéressant, Guy et Marleen. Merci pour le partage. L’ampleur remarquable des explorations des Vikings m’avait déjà émerveillé, il y a des années, à la lecture d’un récit recommandé par une amie suédoise. Il exposait aussi qu’ils étaient bien plus que les guerriers brutaux décrits dans nos livres d’histoire: organisation de leur société, agriculture, « industrie », artisanat, sagas, culture, etc…
Je vous suis de près, Marleen et Guy, et avec grand plaisir. …à propos des dragons, ils sont de tous les lieux. Il suffisait de tomber sur un fossile du secondaire -il y en a partout – pour lancer le mythe. On a défendu de façon convaincante que le Griffon, à tête et ailes d’aigle et corps de lion, viendrait d’une reconstitution approximative d’un protocératops, dont l’ample collerette aurait été prise pour des ailes dressées.
Bob de Haacht.
Cher Bob,
Merci de lire mes écrits et merci pour tes commentaires. J’aime beaucoup les griffons, on en voit souvent qui decorent les toitures des cathédrales et en gargouille ils sont mignons.
@+Guy