Carnet de Bord # 32 – De Froncles à Joinville

imageLes particularités architecturales de Joinville sont, en bout de jardin, les chiottes qui se déversent dans la Marne.

Sur le quai de Froncles, un gamin d’une quinzaine d’année manipule avec expertise deux cannes à pêche dotées de moulins professionnels que même le béotien en la matière que je suis, reconnaît.
On engage la discussion et il s’avère qu’il accompagne ses parents en mobile-home et qu’il consacre ses vacances à tester du matériel de pêche pour un magasin spécialisé. Il nous confie que depuis le début de la saison, il a attrapé et sorti 126 carpes, dont une hier soir, ici même, une belle bête de 14 kg. Bien entendu, après avoir dûment mesuré et photographié ses prises, il les rend au fleuve.
Le but de l’opération est la promotion du matériel de pêche spécialisé.

Après Froncles, notre étape suivante est Joinville.
Nous y avons fait halte l’année dernière et malgré le temps automnal on a fait le tour de la ville en s’arrêtant aux 13 points du parcours fléché.
Cette année-ci nous voulons voir l’apothicairerie qui était inaccessible en 2014. En effet, l’office du tourisme qui ici, à mon grand plaisir, est nommé le syndicat d’initiative, était fermé.

Ce lundi 3 août, la préposée nous organise un rendez-vous avec la guide qui possède la clé des lieux. L’hôpital Sainte-Croix de Joinville est fondé en 1567 par Antoinette de Bourbon, veuve de Claude le Lorraine, le premier duc de Guise.
De tous les remèdes proposé par les médecins de l’époque, les yeux de taupes, la bave de crapauds, l’arsenic, le mercure et l’antimoine, notre préférence va à ‘l’huile de petits chiens’.
La recette dit: ‘Prenez 2 chiens nouveaux-nés. On les coupera par morceaux, on les mettra dans un pot vernissé avec une livre de vers de terre biens vivants, faites bouillir environ 2 heures.’
Ce remède guérissait des maladies de nerfs, la sciatique et surtout la paralysie.
L’histoire veut qu’Ambroise Paré aurait utilisé cette huile pour soigner les plaies de François de Lorraine, le fils d’Antoinette de Bourbon, 1e Prince de Joinville, surnommé le ‘balafré’.

La guide nous convainc de rester un jour de plus à Joinville pour visiter la Chapelle Saint-Anne, située dans le cimetière de la ville.
Le mardi 4 août nous nous pointons entre les tombes et les deux dames de hier nous ouvrent la porte de l’ancienne chapelle.
Construite en 1504, elle échappa aux foudres destructrices de la révolution, car elle fut rachetée en 1811 par le notaire de Joinville Jean Hanin pour servir de sépulture à son fils Gervais Hanin, mort dans une bataille qui opposa la France à l’Espagne.

Nous ne regrettons pas notre décision, vieille de plus de six-cent ans, l’édifice est en bon état, la toiture et la charpente en châtaignier ont survécu les années, l’intérieur est sec et les vitraux d’origine ont gardé leurs couleurs vives.
Pour plus de détails, ouvrez le lien suivant:

Cliquer pour accéder à 1406807924_doc_chapelleSteAnne.pdf

Pas loin de L’hôtel Dieu et du cimetière, nous avons découvrons l’Hotel, Bar, Restaurant ‘Du Nord’, 1 Rue Camille Gillet.
Un restaurant comme nous les aimons, la nourriture est simple mais excellente, ainsi le service.
Le menu du jour, entrée, plat, dessert ou fromages est à 10,50€. Les portions sont abondantes et les tables sont occupées par des ouvriers du bâtiment. À leur comportement, je devine que c’est devenu leur cantine, le temps de terminer les travaux de rénovation d’un quelconque immeuble du coin.

Notez l’adresse dans votre carnet de voyage.

image

Cet article a été publié dans Uncategorized. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.