L’aeroport sur l’île au Cygnes, au pied de la Tour Eiffel ne fut jamais construit, mais l’idée est amusante.
Le pavillon de l’Arsenal, commandité en 1879 par un riche marchand de bois pour y conserver sa collection de tableaux, est aujourdhui un lieu d’exposition.
Le rez-de-chaussée est consacré à l’histoire de la métropole parisienne, au travers d’archives, photos, cartes et plans. Au centre une maquette numérique illustre l’avenir sous le titre de « Paris, métropole 2020 ».
L’étage offre des expositions temporaires. Jusqu’au 2 octobre on peut y découvrir les Îles de la Seine. L’île aux Cygnes est devenue un parc de promenade au bout duquel trône un modèle réduit de 11,50 m de haut, de la statue de la Liberté. Celle de New York mesure 46,50m.
En remontant sur Paris, le 30 avril dernier, nous avons aperçu les travaux de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt. Il y dix ans, l’usine Renault qui occupait toute la surface de l’île, fut entièrement démolie. On y érige actuellement des bureaux, des commerces, quelques immeubles d’habitation, ainsi qu’un cinéma et un pôle multimédia en forme d’une citrouille géante. Il s’avère qu’il faudra attendre plusieurs années encore avant que le chantier ne soit finalisé.
On reviendra voir.
Les ‘Impresionistes en Normandie’ sont exposés au Musée Jacquemart-André. On aime beaucoup deux tableaux modernes de Monet et 3 aquarelles de Turner. Comme dans la plupart des expositions temporaires, il est interdit de prendre des photos. C’est étonnant car on les trouve toutes sur Internet.
Mon nouvel iPhone SE prend d’excellentes photos en toute discrétion. De nos jours, trois personnes sur quatre pianotent en permanence leur smartphone, en rue, dans le métro, au restaurant et dans les expositions. Les gardiens de salle n’y prêtent plus d’attention.
Les clichés pris, Marleen me fait remarquer que chaque salle est équipée d’une caméra grand angle. Du coin de l’œil, j’observe qu’au poste de contrôle, le gardien de l’écran de surveillance, échange les dernières information footballistiques avec un de ses collègues. On quitte le palais des Jacquemart-André la paix dans l’âme.
Mardi matin, au musée musée d’Orsay, nous faisons la queue pour voir l’exposition consacrée au Douanier Rousseau. Ce n’est pas notre peintre favori mais entre les œuvres exposées, le curateur à intercalé des tableaux d’autres artistes tel que l’homme au bonnet rouge de Vittorio Carpaccio, un paysage d’Antonio Donghi et une nature morte de Picasso.
Au 5ieme étage on se mêle à la foule pour admirer les Impresionistes.
Les raboteurs de parquets de Gustave Caillebotte nous font penser à nos amis Fabien et Qing qui renouvellent l’appartement récemment acquis.
Mercredi soir, nous avons la joie de les accueillir à bord avec Fabrice, le frère aîné de Fabien pour fêter l’anniversaire de ce dernier. Marleen lui offre un garde page en point de croix, brodée de sa main.
La vie sociale dans le port de l’Arsenal est un fleuve tranquille mais continu.
Pour clôturer la semaine en beauté, nous profitons que le premier dimanche du mois, certains musée ouvrent leurs portes gratuitement.
C’est les cas du musée de Cluny qui expose une collection d’émaux de Limoges. Bien évidemment, au passage, nous ne manquons pas d’aller saluer la Dame à la Licorne.
Enfin, dans le Marais, si vous flânez rue des Francs-Bourgeois, faites une halte au 55-57, le Jardin Municipal propose un espace jardin avec tables, bancs et chaises et snacks. En cas de pluie, les salons intérieurs sont accueillants.
Suite dimanche prochain.
Je vous savais sur « la route à nouveau », mais où? Me voilà fixé! Après avoir connu Guy-crayon-ou-plume-en-main faisant croquis sur croquis, le voilà à présent converti aux derniers progrès de notre civilisation: Guy+Marleen-journalistes-artistes-multimédias. Quel plaisir de prendre de vos nouvelles par un reportage hebdomadaire! C’est une rythme de lecture très agréable. Bravo aussi pour les aquarelles (?) de Guy: je l’admire de s’être trouvé une nouvelle corde à son arc … après une vie professionnelle bien remplie! Gros bisous à vous deux!
Merci Luc pour tes commentaires élogieux! Nous espérons que tu vas bien, si tu passes à Paris, nous sommes ici jusque début août.
Bisous,
Guy et Marleen