Je fais un bond en arrière dans le temps.
Entre le Caemersklooster et Paris il y a UKIYO-E, images du monde flottant, une exposition au Musée du Cinquantenaire, dédiée aux estampes Japonaises.
Je cite la brochure:
‘Le musée nous invite à découvrir sa prestigieuse collection d’estampes japonaises lors d’une exposition de haut niveau, la première de cette envergure depuis le festival Europalia Japon de 1989. L’exposition est organisée dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire des relations belgo-japonaises, dont elle constituera un des points d’orgue.
416 estampes ont été sélectionnés parmi les plus belles de la collection du Musée du Cinquantenaire. En raison de leur sensibilité à la lumiere, les estampes seront exposées en deux phases (changement le 19/12/2016).’
Voir le lien suivant: http://www.kmkg-mrah.be/fr/expositions/ukiyo-e
Une des salles est consacrée aux dessins érotiques. Je me souviens que nous avons vu à Paris, au musée Guimet l’exposition intitulée ‘Miroir du Désir’ consacrée entièrement à des images érotiques. La différence est qu’ici les images sont explicites voir crues, alors qu’à Paris, elles étaient tout en nuances, comme le dessin de la nuque de la geisha, caressée par la main de l’homme. Voir la photo ci-après.
Pour aller au musée du Cinquantenaire nous prenons le train de Gand à Bruxelles-midi et ensuite le métro jusqu’au rond-point Schuman. Dans notre minuscule pays, les usagers des transports publics sont traités différemment dans chacune des régions. Ainsi notre carte d’abonnement de trams et bus Flandrienne n’est pas valable dans la région Bruxelloise et en Wallonie. Pour la petite histoire, en navigation fluviale, la Flandre requière une vignette et la Wallonie offre un libre passage.
Cela étonne les touristes du monde entier mais pas les habitants de notre pays, qui sont devenus imperméables à la stupidité des instances publiques. Pour la bonne forme et le marketing, des bonnes âmes ont baptisé nos singularités, le surréalisme belge.
Mon cycle d’aquarelles journalières s’est terminé le 10 octobre 2016. Comme j’aime peindre et que j’ai lu quelque part qu’il faut dix ans ou 10.000 heures pour faire un bon artisan, je continue ma production. À la maison, j’utilise du papier DIN A4 au lieu de mes carnets Moleskine DIN A5.
Ci- devant, la façade ravalée du bâtiment où j’ai passé 5 années de ma vie d’étudiant. De juin à septembre, le matin, 3x1h30 de cours théoriques et l’après-midi, 3 heures d’exercices pratiques et cela 5 jours sur 7 pour nous apprendre à concevoir et construire des ponts, des chaussées, des barrages, des écluses et accessoirement des immeubles. Le samedi matin on avait droit à une répétition, lisez un examen, question de vérifier si on avait bien compris la matière de la semaine.
Aujourd’hui, je me contente de vivre dans des immeubles, de passer sous les ponts, de rouler sur les chaussées, de naviguer sur l’eau des barrages et de prendre des écluses.
De la conception à l’utilisation, le cycle est bouclé.
L’enclave circulaire de la Zebrastraat à Gand comporte des appartements, des salles de réunion et un centre culturel consacré à l’art contemporain. Comme toujours avec l’art conceptuel, on y découvre ‘à boire et à manger’. Le Coréen Lee Lee Nam surprend par ses montages vidéo.
Un exemple. Ce qui au départ sur l’écran, est un délicat paysage champêtre japonais, se transforme lentement pour devenir une grouillante ville moderne. Le fleuve qui serpentait gentiment entre les collines boisées devient une autoroute urbaine et la végétation des coteaux est remplacée par des immeubles-tour.
L’évolution est lente, le film dure 15 minutes, une belle fascination visuelle.
Plus loin dans une des caves d’une maison à l’abandon, qui fait partie du complexe, un cube formé de tuyaux en acier poli s’anime. Le seul bruitage est le métal qui s’entrechoque et l’ensemble qui frappe le sol, voyez le clip ci-dessous.
Notez l’adresse, Zebrastraat 32, 9000 Gent.
Bonjours les navigateurs,
Non, je ne supporte plus nos stupidités nationales ou régionales. Je commence à détester de plus en plus ce pays, spécialement cette Wallonie arriérée. Francophone je me sens mieux en Hollande.
J’aime beaucoup vos aquarelles. Je viens de vendre mon Bel-Ami et me dirige vers un Linssen.
Yvan
Bonjour Yvan,
Merci pour vos commentaires. Eh, oui, nous aimons beaucoup notre Linssen.
Bon week-end
@+Guy