Carl De Keyser, photographe de son état, est le fils du peintre Raoul De Keyser, un ami d’enfance de feu mon beau-père. Nous avons un pan de mur décoré de cinq sérigraphies, achetées il y a une quarantaine d’année, des carrés verts avec des lignes blanches.
Le musée du Botanique à Bruxelles expose jusqu’au 30 avril prochain des photos de voyage, intitulées ´Before the Flood’ et ´Higher Ground’.
Venant de la place Rogier, pour accéder à l’entrée du musée, nous traversons les jardins situés entre le ring et les verrières. Marchant, assis, debout, couchés, des centaines de jeunes et moins jeunes profitent du soleil de cette belle journée de printemps.
Un film documentaire, projeté dans la salle du fond, montre le voyage du photographe. L’œil visé à son oculaire, Carl De Keyser constate que les européens ne sont pas particulièrement préoccupés par le réchauffement de la planète et encore moins par la montée des eaux.
Le Botanique expose une série de photos prises le long des plages et une autre série prises en montagne. D’une certaine manière, ‘où nous sommes et où nous allons’. L’artiste explique qu’il cherche à donner à chaque image, quelque chose de plus que l’esthétisme pur d’un beau cliché.
Souvent spectaculaires, parfois intimes, les photos sont de toute beauté.
Le Mima (Millennium Iconoclast Museum of Art) est un nouveau musée d’art contemporain implanté le long du canal, dans les anciennes brasseries Belle-Vue, à Molenbeek-Saint-Jean,.
Marleen se demande où l’on brasse la Kriek à l’heure actuelle?
Réponse, la Geuse, la Kriek et la Framboise sont brassées à Leeuw-Saint-Pierre en province du Brabant Flamand.
Boris Tellegen, né en 1968, est le fils de Toon Tellegen, écrivain Hollandais, poète et physicien, connu pour ses livres d’enfants.
Sous son nom d’artiste ‘Delta’, il débuta sa carrière comme peintre de graffitis tridimensionnels. Au milieu des années 90, il étudie le Design Industriel à la TU de Delft. Des lors, il passa des tags à la sculpture.
Le Mima lui consacre plusieurs salles.
Sur un tout autre sujet, Erdogan a remplacé Trump dans le collimateur des médias. Tout aussi fou, tribun et dangereux. Je ne me pose plus la question de savoir pourquoi une majorité de Turcs vont voter pour lui, ni pourquoi les américains ont élu l’autre maniaque. Hier, les Hollandais n’ont pas voté en masse pour Wilders, le pendant de Marine Le Pen. C’est réjouissant.
Outre Manche, Theresa May s’excite pour sortir de l’Europe et les Ecossais vont organiser un référendum pour se détacher de l’Angleterre.
Heureusement, en France, on y voit beaucoup plus clair. La gauche oscille, la droite ballotte, et l’extrême droite se réjouit.
Chez nous, on a vite voté une loi pour permettre à police gantoise d’expulser une famille de Roms qui en toute légalité ont squatté une maison bourgeoise au centre ville. Avant cette loi, l’occupation d’une maison vide, même si les propriétaires étaient simplement partis acheter des légumes chez l’épicier du coin, n’était pas illégale et le maire et sa police ne pouvaient pas expulser les intrus.
Tant qu’à faire dans mon analyse politique, la cour européenne a donné tort à une femme qui avait porté plainte pour s’être fait licencier pour avoir refusé d’enlever son couvre cheveux. La cour européenne estime que les entreprises peuvent exiger aux employés qui sont en contact avec la clientèle, un port vestimentaire ‘neutre’.
Ça promet quelques réactions.
Ci-dessous, rien à voir avec ci-dessus, une aquarelle des trois tours de Gand.