Carnet de Bord 17/12 – Strasbourg

Le Rhin.
Depuis hier matin, samedi le 29 juillet 2017, nous sommes sur le Rhin.
Le mot est magique, le fleuve également. J’en parlerai dans mon prochain billet.

Nous avons passé une semaine à Strasbourg, chez Koejac, le port de plaisance le plus accessible pour visiter la ville. Pas de sanitaires, mais de l’eau, de l’électricité, du WiFi et une pompe à gasoil à quai.

Le réseau de transport public très efficace. Nous aimons les trams, ils sont grands, spacieux et fréquents. Le C nous conduit soit au pont Gallia, à 200 m de la Cathédrale soit à l’Homme de Fer, à deux pas de la place Kléber.
L’usage des trams est simple, d’autres villes devraient s’en inspirer.
Les tickets et les abonnements s’achètent dans les automates qui se trouvent à chaque arrêt, nulle part d’autre et pas chez le conducteur de la rame.
La validation préalable et obligatoire s’opère sur le quai avant de pénétrer dans le tram.
Il n’y a pas de machines à valider à l’interieur des wagons.
Pas de boutons de demande d’arrêt, les rames font halte à toutes les stations. Elles sont harmonieusement espacées, à bonne distance les unes des autres, quelqu’un a réfléchit à la chose.

Les Brompton, les meilleurs vélos pliables au monde, restent à bord, ils servent uniquement pour aller de Niderviller à Sarrebourg, pas pour circuler à Strasbourg.
Marleen et moi aimons marcher, on peut causer et on voit plein de choses.
On ne vit pas dans le même monde que les cyclistes et les automobilistes. La signalisation routière est faite à leur intention. L’indication ‘Carrefour à 5 minutes’, signifie que le supermarché est à 5 km plus loin, soit à une bonne heure de marche. En ville, le panneau libellé ‘Cathédrale à gauche’, vous conduit à faire le tour du périphérique, alors que la flèche de l’église s’élève au dessus des toits des maisons, cent mètres plus loin.
L’application de mon iPhone enregistre que nous faisons entre 15.000 et pour 18.000 pas chaque jour, entre 9 et 11km.

Strasbourg est une belle ville, riche et propre, chargée d’histoire et forcément touristique.
À l’arrivée, Guy Jacob, le patron de Koejac, nous fait l’article, ce qu’il faut voir, où trouver l’avitaillement, la meilleure boulangerie et la brasserie qui sert de la bière du tonneau à la cruche. Il nous fournit les plans et les dépliants, de quoi organiser notre séjour. Nous payons la semaine, ce qui nous donne 20% de réduction sur le tarif journalier.

Notre préférée est l’église protestante Saint-Pierre-le-Jeune. Dans son jus, les murs sont couverts de fresques colorées, la nef comporte un jubé Technicolor. Un tableau indique qu’elle est en voie d’être restaurée, c’est presque dommage.

La Cathédrale est belle de l’extérieur. Notre musée préféré est le musée de l’Oeuvre Notre Dame, situé en face et dédiée à la Cathédrale. On peut entre-autre y voir nombre de statues originales, fatiguées par les intempéries et enlevées des façades de l’immeuble. Elles y ont été remplacées par des copies conformes. Par curiosité, après la visite nous faisons le tour de l’église pour repérer celles que nous avons vues de près dans le musée.

La guide à l’entrée du musée, nous recommande de revenir à 14:00 pour voir un spectacle d’immersion totale 3D. Ce que nous fîmes. La jeune fille responsable de la présentation nous fixe sur le crâne, un casque et des écouteurs. On clique sur le bouton de la commande et nous sommes propulsé au sommet de la tour, pour assister à l’achèvement de la construction de la flèche, le vertige est garanti. Cela nous évite de gravir les 332 marches avec les centaines de curieux qui font la file à l’entrée de la vraie tour.

Les caves historiques des Hospices de Strasbourg révèlent des ‘chefs-d’œuvre’ de tonnellerie dont un fut datant de 1472.
De l’inconvénient d’être multilingue. Taillé dans le bois de la face d’un tonneau, je lis ‘CONSTANT TEMPE’. Je m’émerveille qu’en 1895, il existait déjà des systèmes pour garder le vin à une température constante. Quelques secondes plus tard, je constate mon erreur en lisant le texte du panneau explicatif = < Cadeau de mariage pour Constant Tempé et Louise Huttman>.

La braderie annuelle de Strasbourg a lieu samedi, le 29 juillet. Des milliers de visiteurs sont attendus. Ils vont venir s’additionner au milliers de touristes déjà présents.
On fait le plein d’eau et de gasoil chez Koejac, et à 09::00 on lâche les amarres. Trois km plus loin, nous franchissons l’écluse Nord qui sépare le Marne-Rhin du Rhin proprement dit.
Le port de plaisance de Kehl est en face, rive droite, à 2 km en amont sur le grand fleuve.

Nous décidons de faire une pause et trois lessives dans les machines de la marina.
Lundi nous commencerons la descente du Rhin.

 

Cet article, publié dans Aquarelle, église, Exploration, Exposition, Flâneries, Musées, Peinture, est tagué , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

3 commentaires pour Carnet de Bord 17/12 – Strasbourg

  1. Marleen dit :

    De beeldjes van de honden vd kathedraal vind ik bijzonder aantrekkelijk.!!!!!
    Alweer een leuk verslag.ik lees ze bijzonder graag en zo oefen ik mijn Frans een beetje.

  2. Fritz Christian dit :

    Hallo Marleen ich habe mich sehr über euren Brief gefreut .
    Eure Joleen

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.