Carnet de Route 17/10 Ringkøbing, Videbæk, Herning, Silkeborg

À gauche de la route 181, c’est la mer du Nord, à droite le fjord de Ringkøbing. La ville du même nom est située au nord-est de ce lac intérieur. Nous passons la nuit amarrés sur une digue qui sépare le fjord du port de plaisance.
Il s’avère que les villes portuaires du Danemark ont installé des aires de camping sur les quais qui font face au port. On y trouve un bloc sanitaire et des connections électriques. De quoi nous satisfaire car en plus d’avoir un emplacement situé pas trop loin du centre des villes, la vue de l’eau et des bateaux nous rend heureux.
Le musée local de Ringkøbing est consacré à la deuxième guerre mondiale et en particulier aux avions allemands abattus, on passe.

À Videbæk, la ville suivante, le Vestjyllands Kunstpavillon est dédié à Arne Haugen Sørensen, son épouse et ses deux filles, peintures et sculptures. Le pavillon a été réalisé par Henning Larson, architecte Danois. Il est également l’auteur de l’opéra de Copenhagen. Voir les photos ci-dessous.

Plus loin, nous faisons halte pour la nuit à Herning et le lendemain on consacre une partie de la journée au Birk Centerpark. On y trouve dans une succession de bâtiments blancs, des écoles d’art, un centre de design, une usine de chemises, un parc avec des statues, une coupole noire surmontée de 4 cheminées et deux musée.

Le Carl-Henning Pedersen et Else Alsfelt, un couple de peintres qui font partie du groupe Cobra. Une majestueuse frise circulaire en céramique fait partie de l’architecture du musée. L’exposition est une rencontre entre les œuvres de Pedersen et les sculptures du prince consort Henri du Danemark.

De l’autre côté de la rue se trouve le musée d’art contemporain HEART. On aime les objets de Ingvar Cronhammar.

Dans une salle adjacente Mathias & Mathias offrent une caricature de ce que l’art contemporain présente souvent, aux spectateurs d’y appliquer le label ‘Art’. Entre autre ici, des bouteilles d’eau minérale en plastique, partiellement emballées.

Mercredi après-midi, nous débarquons à l’improviste chez Jacqueline et Jørgen, ma sœur et mon beau-frère Danois. Ils habitent depuis de nombreuses années en pleine nature, au milieu de forêts boisées, à quelques kilomètres à l’est de Silkeborg.
Jørgen s’est pris d’une passion pour les champignons des bois. Lors de sa promenade journalière avec son berger allemand Raksha, il a repéré à quatre endroits différents des chanterelles sinueuses et des chanterelles jaunissantes. Un matin, il m’emmène à la cueillette. Une heure et demie plus tard, nous rentrons avec près d’un kilo et demi de champignons frais. Au passage, Jørgen a ramassé quelques beau cèpes qui feront un excellent potage.
Il nous faut presqu’autant de temps pour les nettoyer, un à un, en observant que nous avons ramassé le produit comestible. Les chanterelles sont assez faciles à identifier car les lamelles du chapeau sont arrondies comme vous pouvez le voir sur les photos ci-jointes.
La cuisson est simple. Dans un large poêlon, Jørgen fait revenir un oignon et de l’ail dans un morceau de beurre. Une fois glacés, il les met de côté. Ensuite les chanterelles sont réduites dans le même poêlon également avec du beurre. Avant de les consommer, il rajoute le mélange oignon-ail et de la crème pour lier l’ensemble.
C’est excellent avec du poulet ou de la viande de porc rôtie.

Vendredi on passe une plaisante soirée en famille au bowling de Silkeborg. Pour fêter les seize ans de Katrine, la petite-fille de ma sœur, on joue aux boules et ensuite on partage un repas au Grill, le restaurant de l’endroit.

Samedi, sous un crachin tenace, on se rend à Silkeborg Bad. L‘ancienne station station balnéaire est devenue un musée d‘art moderne et le parc se dit de concurrencer le parc des statues de Lousiana. Ce dernier se trouve sur notre futur parcours.

Dimanche matin, par un temps radieux, Peter, le fils de Jacqueline et son épouse nous emmènent faire un tour des lacs de Silkeborg sur leur voilier, un LM 28.

Nous avons passé un excellent séjour chez ma sœur et mon beau-frère mais la route nous appelle et lundi dans la matinée, on lèvera l’ancre, si j’ose dire.

 

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