Cécile affirme qu’il faut dix ans pour devenir un bon aquarelliste. J’ai devant moi huit ans d’apprentissage.
Cécile est une aquarelliste confirmée à qui je confiais en octobre 2015 ma volonté de me remettre à la peinture et plus en particulier à l’aquarelle.
J’ai toujours griffonné, dessiné et même peint à l’huile. Dans les années 80 j’ai pendant deux ans, suivi des cours du dimanche à l’académie et j’ai produit une vingtaine de toiles représentant des moulins à vent. Vingt ans plus tard, lors d’un de nos nombreux déménagements, les vingt toiles sont parties au recyclage local et j’imagine qu’elles ont essentiellement servi de canevas à des artistes à la recherche d’un support bon marché.
En octobre 2015, au retour de notre croisière avec le Chat Lune, je feuilletais mes cartes de route que j’ai illustré avec quelques dessins relevés à l’aquarelle. En regardant d’un œil critique les résultats, l’idée m’est venue de perfectionner ma technique.
Au départ, je souhaitais réussir mes nuages.
J’ai sorti de ma bibliothèque le manuel de Rolland Hilder, intitulé ‘Painting Landscapes in Watercolour’.
Pour apprendre à peindre des nuages, l’artiste conseille de faire une aquarelle par jour. Je le pris au mot et du 10 octobre 2015 au 10 octobre 2016, j’ai consciencieusement produit ma peinture journalière.
En route j’utilise un carnet Moleskine Aquarelle, papier 200 gr. dimension DIN A5, soit 148×210 mm.
À terre, ma table à dessin offre plus de place que la table du bateau et j’utilise des carnets d’aquarelle, papier 300 gr. dimension DIN A3, soit 210×297 mm.
Exceptionnellement, j’en ai fait une dizaine, j’ai peint sur des feuilles de dimension DIN A3, soit 297×420 mm.
Le 10 octobre 2016, mon pari était gagné. Au passage, j’ai réveillé le virus de la peinture, il dormait au fond de moi.
Au fil des pages colorées, je me suis rendu compte de la justesse de la remarque de Cécile.
Chaque tableau me confronte à la complexité de la technique. Contrairement à la peinture à l’huile ou à l’acrylique, où un mauvais trait de pinceau se corrige par un autre coup de pinceau, l’aquarelle ne pardonne pas l’erreur.
J’ai dans mes carnets et dans mes boîtes, 560 aquarelles et je continue à en produire cinq à sept par semaine. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Il faut des années pour maitriser la technique, j’ai l’intention d’y arriver.
Retour à mon blog.
Mes lecteurs ont constaté que j’ai abandonné il y a quelques mois la publication régulière de mes billets, sur le chemin de notre retour de notre voyage à Amsterdam, en novembre 2017.
Reprendre le fil de mon écriture me paraissait insurmontable et ma peinture m’absorbait plus que la description de nos pérégrinations.
Aujourd’hui je me suis dit que pour réveiller mon blog, je pourrais concentrer mes billets sur mon travail artistique.
À l’occasion, je joindrai à mes publications l’une ou l’autre description de nos voyages futur avec le Chat Lune.
La série qui suit est intitulée, les industries le long du Bas-Rhin.
Heureux de vous voir de nouveau. J’apprecie énormément vos blogs, y compris les aquarelles, mais surtout pour les voyages et la découverte des villes rencontrées. Merci beaucoup et bonne continuation.
Merci monsieur, vos commentaires m’encouragent à reprendre ma plume et continuer à publier des billets, bien à vous, Guy
Bien lu ton msg, Guy, et bravo pour ta décision!!! Nous nous connaissons depuis 70 ans et depuis plus de 25 ans je te vois avec un carnet de dessin à portée de main. C’est évident que tu es doué et que tu as besoin de ça! Au travail !!!! Luc H.
Merci Luc,
J’ai parfois le sentiment que c’est une obsession, Marleen dit une passion.
Amitiés,
Guy
Bravo, Guy ! Ta passion est passionnante. Merci pour le partage et bonne continuation.
Qu’à Marleen et toi, 2018 apporte un maximum de belles découvertes. Et donc, de bonheur.
Amitiés.