Le cimetière juif de Budapest est situé à l’est du cimetière national Kerepesi. Le tram 37 nous y conduit, il s’arrête devant l’entrée sur la Salgótarjáni út. Les grilles sont cadenassées, de son cagibi, le gardien, en agitant les doigts, nous fait comprendre que la fermeture est à 16:00.
Il est 16:15, on reviendra lors de notre prochain séjour.
Hier après-midi nous avons fait le tour du Fiumei Road Cemetery. Le Dr. Katalin Fogarasi Radnainé, directrice du lieu, le compare au Père Lachaise.
L’analogie tient en partie. Ici reposent les personnages Hongrois célèbres, politiciens, héros et artistes, dont certains noms nous sont connus, parce qu’ils ont en ville, une rue, un square où une station de métro.
Par exemple, les politiciens du début du 19e siècle, Ferenc Deák et Lagos Batthyány sont chacun commémorés par un imposant mausolée. En ville ils ont un square et une station de métro.
La chanteuse Lujza Blaha, le rossignol de la nation, repose dans une tombe couverte, elle est entourée d’enfants qui chantent et elle a une station de métro sur la ligne 2.
À l’opposé de la nécropole Parisienne, le cimetière de 56 ha offre l’aspect d’un parc avec de vastes pelouses, des arbres centenaires et des parterres de fleurs. Les tombes sont espacées, ce qui nous permet de mieux admirer les nombreuses pleureuses.
Pour les amateurs des nécropoles, j’ai publié un article et de nombreuses photos sur mon blog
http://grafzerken.wordpress.com
Nous séjournons quelques jours à Budapest. Le hasard fait souvent bien les choses, nous y sommes pendant le « Festival de Printemps' », essentiellement un festival de musique qui offre pendant tout le mois d’avril, des concerts publics, payants ou gratuits, en plein air ou en salle. À cet occasion, pour la troisième année consécutive, du 17 au 22 avril, le centre de tourisme organise la « Semaine d’Art Visuel », notre tasse de thé. Une soixantaine de galeries et musées participent à l’événement.
À notre habitude, nous marchons beaucoup et nous utilisons intensivement les transports en communs. Les métros trams et autobus sillonnent la ville et permettent aisément de l’explorer en sautant de l’un à l’autre.
À Buda, au nord et la ville, sur les hauteurs surplombant le parc Florian et le pont Ápád se trouve le musée Kiscelli.
Situé dans le Palais Schmidt de Kiscell, il a pour vocation de présenter l’histoire urbaine de la capitale hongroise. Le parcours est illustré par des cartes, des maquettes et des tableaux et pour le charme, chaque pièce à gardé son « Kachelofe », le traditionnel poêle en faïence.
Dans l’ancienne chapelle du château, dont ne reste que les murs et la toiture, on découvre une impressionnante collection de jeux et jouets anciens.
C’est notre quatrième séjour ici, nous commençons à avoir quelques habitudes et aussi quelques endroits favoris.
Ainsi, les halles et le marché de Lehel Tér. La construction métallique est en style « plaine de jeux » le jaune, le rouge et le bleu dominent, les poutres s’enchevêtrent et les échoppes sont tout en rondeur.
Il est situé au nord de la ville au terminus (provisoire) de la ligne de métro 3.
C’est ici que les Hongrois s’approvisionnent et se nourrissent. À l’entrée sud se trouve un self qui offre exclusivement de la cuisine hongroise. C’est une espèce de cantine où l’on fait la queue devant les plats préparés. Nos commandes se font en gestuel, souvent aidé d’un client qui parle l’anglais. Aujourd’hui nous remplissons nos assiettes d’une cuisse d’oie rôtie, de chou mijoté dans une sauce blanche et de riz. Les quantités dépassent notre appétit mais c’est bon et le prix est dérisoire. Boissons comprises on débourse 3,25€ par personne.
À l’autre bout de la ligne 3, sur Üllöi ut, à 300 m au sud de station de métro de Corbin Tér, un petit restaurant local sert des plats aussi typiques que la cantine du marché Lehel, aux mêmes prix. Une jeune femme sert les plats, sa mère les confectionne dans la cuisine adjacente du comptoir.
C’est la troisième fois que vous venez, nous fait-elle en souriant. Nous promettons de revenir en décembre.
Jeudi matin à 10:00, nous pénétrons dans la cour de L’Association des Architectes Hongrois. Je suis intrigué par les aquarelles et les pastels de l’architecte András Kertész. Ce matin, la salle d’exposition sert de salle d’examen. On nous explique qu’une trentaine de candidats contrôleurs renouvellent de leurs certificats. Revenez après 13:00, ce que nous fîmes. On aime les pastels de András Kertész, jugez-en vous-même.
Il fait beau à Budapest et dans la lumière printanière, les bateaux de croisière touristiques montent et descendent le Danube.
En fin de journée, nous prenons un bateau-bus municipal qui suit les mêmes trajets. Tout comme les métros, trams et bus, il a l’avantage d’être gratuit pour les vieux de plus de 65 ans, comme nous. Nous occupons deux chaises en première ligne sur le pont supérieur.
L’autre avantage du transport en commun est qu’aucun guide muni d’un mégaphone ne décrit les bâtiments qui bordent les deux rives. La vue, le bruit du moteur et le clapotis du fleuve nous ravissent et nous suffisent.
Nous reviendrons en décembre, la ville baignera dans les lumières de Noël.
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte. blog très intéressant. Je reviendrai. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir