Paris # 2 – 18-15 Galerie Dorée, Mai 68, Willy Ronis

La coulée verte, aussi appelée la promenade plantée, est le jardin suspendu installé sur le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait Vincennes à la Bastille. La gare terminale se trouvait à l’emplacement de l’actuel Opéra Bastille. Nous aimons parcourir cette promenade car en plus de la verdure luxuriante, elle offre une vue sur les cours interieures et sur les toits de la ville. 

Redescendre son tracé par le bas en longeant l’avenue Daumesnil est tout aussi intéressant car plus de 50 boutiques et ateliers d’artisans se sont installés dans les anciennes arches du viaduc. On y trouve des restaurateurs de tableaux anciens, des joailliers, des tireurs d’estampes, des maquettistes, des créateurs de boutons de manchettes et plus et plus. 

Voir http://www.leviaducdesarts.com

Dans mon carnet rouge aide mémoire Moleskine, j’inscris méthodiquement les choses que nous voulons voir et les endroits à découvrir. Mes rubriques sont les musées, les galeries, les expositions, les visites conférences, les brocantes et vide greniers, les Circul’Livre, les cinémas, les théâtres, les concerts et une rubrique divers.

Nos sources d’information sont l’Officiel des Spectacles, les affiches dans le métro et sur les vitres des restaurants, le bouche à oreille et les journaux, l’hebdomadaire gratuit « À nous Paris » et le quotidien gratuit « C » que l’ont trouve dans les couloirs du métro. En plus de cela, les sites Internet Paris Zig-Zag et Seine-Saint-Denis Tourisme sont une bonne source pour les découvertes insolites. Enfin, l’organisation Paris Historique offre des visites conférences d’endroits qui souvent ne sont pas accessibles au public. Voir www.paris-historique.org.

 

Pour structurer nos programmes journaliers, j’ai dessiné une grille mensuelle avec une case par jour dans laquelle j’inscris nos projets. 

Samedi matin, une des guides de Paris Historique nous a fait connaître la Galerie Dorée de la Banque de France.

Situé dans l’hôtel de Toulouse, le palais fut construit entre 1635 et 1640 par François Mansart pour Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, le fils de Louis XIV et madame de Montespan. L’histoire n’a pas épargné les lieux et les peintures murales et le plafond sont des copies exécutées sur toile et marouflées. Les originaux se trouvent éparpillés dans des musées hors Paris et au Louvre. Seuls les encadrements dorés sont d’origine. Ils ont été refait en 2015 et plus que les peintures, ce sont eux qui rendent l’ensemble époustouflant.

Trois expositions de photos cette semaine:

Paris commémore le cinquantième anniversaire des événements de mai 68. Comme on a pu le voir, le 1e mai dernier, des casseurs masqués ont fait exploser la célébration en cassant des vitrines de magasins et endommageant les voitures stationnées et tout ce qui se trouvait sur la passage du cortège.

L’hôtel de Ville expose les clichés pris à l’époque par le reporter Gilles Caron. Leur confrontation  ramènent à la réalité brutale, les souvenirs idéalisés des vieux soixante huitards que nous sommes. Vitrines cassées, voitures incendiées, pavés lancés, bombes lacrymogènes. La différence est que les contestataires, étudiants et ouvriers de mai 68 manifestaient à visage découvert et que les policiers n’étaient pas déguisés en « ninja turtles ». 

Le Petit Palais présente une sélection de photos acquises les dix dernières années. 

Au Carré Baudouin, à Belleville, on retrouve Willy Ronis dont on avait vu la rétrospective à l’Hôtel de Ville en 2005. C’était lors de notre premier séjour au port de l’Arsenal. 

 

Willy Ronis est un Parisien qui aime sa ville et l’a rarement quitté. Au fil de sa vie, il a flâné, l’appareil photo en bandoulière, pour saisir les scènes quotidiennes de la rue. 

En 2005, nous venions de prendre possession du Chat Lune. Cela me rappelle une anecdote amusante. À quelques encablures de l’entrée du port de l’Arsenal, quelques dizaines d’heures au moteur, on se fit aborder par une vedette de la fluviale. L’adjudant nous rassura, j’ai ici une dizaine de jeunes recrues à qui je veux montrer ce qu’ils doivent inspecter et vérifier sur une bateau lors d’un contrôle. Le Chat Lune fut examiné de fond en comble, les documents de bord, les extincteurs, les vestes de sauvetages, tout fut passé en revue, dans la bonne humeur commune. L’opération pris une petite demi-heure. Les années suivantes, lors de nos passages à Paris, il arriva souvent qu’une vedette de la fluviale, en nous croisant, nous gratifia de grands saluts, les recrues avaient passés leurs brevets et se souvenaient du Chat Lune.

J’arrête ici mon récit de la semaine, je publierai la suite dans quelques jours. 

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