Paris – 14 – 18 – 28 Dernière semaine, Custodia, Orangerie du Luxembourg, Aérosol

Lundi dernier le River Pipit part pour le port de La Villette. Nous accompagnons Geneviève et Bill pour un trajet qui dure deux heures, il comprend la traversée du tunnel sous le boulevard Richard Lenoir et le franchissement de 4 fois une double écluse. La traversée est belle, elle figure sur l’itinéraire journalier des Canauxrama, les bateaux à touristes. 

Nos amis quittent le port de l’Arsenal pour leur trois semaines annuelles, j’en ai expliqué la raison dans un de mes billets précédents.

Les deux rives du bassin de La Villette sont transformés en Paris Plage. Sable fin, parasols, pétanque, carrousels, rien de manque même la traversée du plan d’eau avec une tyrolienne.

Pas loin de là, au 54 rue de l’Évangile, dans le 18ème, la SNCF a mis temporairement un bâtiment désaffecté à la disposition des amateurs de ‘Street Art’. Baptisé Aérosol, le hangar en béton comporte un musée et une boutique où les amateurs peuvent acheter des bonbonnes de peinture pour se donner à cœur joie à leur passion. Ainsi, les murs extérieurs, les sols, le mobilier en bois de palettes, les chaises en plastique et tout ce qui fait partie de l’ensemble est recouvert de graffitis colorés. Certains tableaux muraux sont des œuvres d’art et le musée vaut le déplacement. Jugez par vous-même.

J’écris ce billet de la dunette du Chat Lune. Nous sommes amarrés rive droite à la halte de plaisance de Pontoise, sur L’Oise. On a quitté le port de l’Arsenal ce lundi matin à 08:15 et nous sommes arrivés ici à 17:30, trois écluses et 90 km plus loin.

Le présent rapport relate notre dernière semaine à Paris. La chaleur ne nous a pas retenu à faire et à aller voir plein de choses.

Je vous livre en vrac un pot-pourri non chronologique de ce qui me passe par la tête.

La Fondation Custodia, rue de Lille dans le 7ème, expose une sélection d’estampes américaines issues du British Museum. ‘Le Rêve Américain, du Pop Art à nos jours’. De Warhol, Jasper Johns, Robert Rauschenberg et Jim Dine a des artistes minimalistes tel que Chuck Close et Robert Longo.

À l’Orangerie du Luxembourg, on trouve à gauche dans la verrière, une sélection de peintres Russes contemporains. À droite, des œuvres du peintre Français Chica.

Nous avons aussi été voir une des expositions tournantes de la tour Jean sans Peur, ‘l’Amour au Moyen Age’. 

Tout comme de nombreux canaux de France, le port de l’Arsenal est envahi par des algues. D’origine américaine, la myryophylle hétérophylle est une algue invasive qui prolifère au point de rendre la navigation des bateaux de plaisance difficile. 

Le faucardage est le seul moyen de s’en débarrasser temporairement. Pendant une semaine, deux arracheuses et un bateau de ramassage parcourent le bassin du port, de l’écluse de la Seine à l’entrée du tunnel.

Le week-end, et en semaine, au hasard de nos pérégrinations, nous chinons dans les brocantes à la recherche d’objets divers et sans intérêt partculier mais dont la découverte nous ravit. Ainsi j’ai acheté à la brocante du marché d’Aligre trois marqueurs de jeu de bridge. J’ai acheté, après négociation, le premier à 4 €. J’avais repéré que le vendeur en possédait deux autres qu’il avait mis à 8€. Le lendemain je suis retourné le voir et sans trop de réticences, il me les a lâché à 4€, le prix du premier. Je suis heureux comme un gosse avec mes trois bidules inutiles.

Il y a quelques semaine, à la brocante du marché Saint Honoré, j’ai longuement bavardé avec un vendeur sympathique qui me confia qu’il faisait partie d’un groupe de volontaires qui s’occupent et soignent l’écrivain Philippe Vigand. Ce dernier souffre depuis trente ans du syndrome d’enfermement. C’est un état neurologique qui se traduit par une paralysie totale à l’exception du clignotement des paupières et une incapacité de parler. Il a publié de nombreux livres dont ‘Putain de Silence’ et ‘Promenades Immobiles’. Voyez Internet pour plus de détails.

Sur sa table de présentation, parmi les objets hétéroclites, figurait un posemètre à extinction datant des années 30. 

Intrigué, j’ai fait des recherches pour en découvrir le nom et l’usage.

Deux semaines plus tard, je retrouve le même brocanteur à la brocante de la place Jussieu. Il me reconnaît, on bavarde un coup et pour 15€ je lui achète l’ancêtre des posemètres modernes, il va rejoindre mes marqueurs. 

Demain matin nous continuons la remontée de l’Oise, un des plus beaux confluants de la Seine.

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