Je viens d’apprendre quelque chose de nouveau.
Le dernier livre de Peter Wohlleben, s’intitule: ‘Gebraugsanweisung für den Wald’, il est publié en français sous le titre ‘La Vie au cœur de la Forêt’. J’apprends que les animaux sauvages qui vivent dans les forêts ont une bonne intelligence pour identifier les dangers qui les guettent. Le plus grand de ces dangers vient de l’homme, le méga-prédateur par excellence qui tue sans trop de discernement, tout et n’importe quoi, même les membres de sa propre espèce. Mais les animaux de la forêt savent aussi, que les prédateurs en chasse, ne font pas de bruit. Par conséquent la troupe de scouts en vadrouille ne les dérange pas et ces derniers peuvent continuer à chanter à tue-tête ‘Youkadi, Youkada, youkadi adi ada,’ sans crainte d’effrayer les biches.
Comme je l’ai signalé dans mon billet précédent je suis allé au salon de l’auto, mon frère qui est du métier, m’a procuré des cartes d’entrée pour la journée VIP. C’est soit-disant, un ‘petit salon’ consacré aux véhicules utilitaires. En cherchant bien, on peut en effet trouver ici et là quelques camionnettes. Partout ailleurs, les marques de voitures sont bien représentées, avec leurs nouveaux modèles. Mon frère Jacques qui est du métier, m’a confié que le salon de Bruxelles est un salon populaire parce que les voitures sont en vente.
J’ai constaté que les constructeurs fabriquent et vendent 99% de voitures à moteur à combustion mais qu’ils consacrent 99% de leur budget publicitaire à promouvoir les modèles hybrides et entièrement électriques. Question de sauver la planète.
J’avais rêvé que des jolies filles, légèrement vêtues, me présentent les véhicules électriques que les publicités et les politiciens nous servent comme la solution à l’échauffement de la terre.
Je n’ai vu qu’une seule fille sympa qui correspondait à mes critères esthétiques. Malheureusement, elle ne s’appuyait pas sur le capot d’une quelconque hybride mais elle caressait une ‘Dreamcar’ dans le hall #1.
Je vous livre mon reportage photographique, sans commentaires. Sachez que pour figurer dans le hall #1, les voitures de rêve doivent avoir sous leur capot des moteurs à combustion qui développent au moins 500 CH, vroum, vroum.
Pour clôturer ce paragraphe concernant les voitures et la mobilité, mon ami Pierre L. m’a fait connaître une analyse publiée par le Centre Jean Gol. Elle mérite lecture.
Ath et Lessines sont deux petites villes distantes de 13 km, elles sont localisées le long de la Dendre.
Je suis né dans la première et l’Hôpital Notre-Dame à la Rose, est un Hôtel-Dieu du 12ème siècle situé au cœur de la deuxième.
À ma honte, enfant de la région, j’ignorais que Lessines en eut un qui a fonctionné jusque dans les années 80. Voir https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hôpital_Notre-Dame_à_la_Rose
À la fin du 19e siècle, une religieuse Lessinoise, Marie-Rose Carouy invente l’Helkiase, un médicament efficace pour traiter les maladies de peau et les ulcères. Aussi douée pour le marketing que pour la pharmacie, c’est à elle que l’Hôtel-Dieu doit son suffixe ‘à la Rose’.
Le produit connaît un succès international, on le trouve jusquMarie-Rose’aux USA et en Inde.
La vente s’arrête un peu avant le début de la deuxième guerre mondiale. L’antiseptique contient du bichlorure de mercure et ses effets secondaires sont parfois mortels.
N’empêche que sa période de gloire contribua à mettre l’abbaye sur les cartes du monde.
Curieusement après une visite de deux heures, nous sommes sortis un peu déçus.
Les lecteurs de mes billets se souviennent qu’il y a quelques années, le Chat Lune a visité de nombreux Hôtels Dieu établis dans les villes du Nord de la France, le long de la Saône et du Doubs.
Paradoxalement notre déception est liée à la richesse du musée. Il possède une importante collection d’objets pharmaceutiques et médicaux, tel qu’un grand nombre des trousses de chirurgie complètes qui ont l’air neuves. Le curateur a cru bien faire en exposant le plus objets possible. Par exemple, le couloir central de la salle des malades est encombré d’anciennes chaises roulantes et de vitrines contenant entre autres, les nombreuses valises de chirurgie. Dans les 20 chambres, cuisines, réfectoires et bureaux annexes, des colonnes d’information didactiques voisinent avec pléthore d’objets usagés.
C’est beau, c’est propre et c’est instructif mais c’est surchargé et nous regrettons de ne pas sentir l’austérité qui devait caractériser les lieux lorsque l’abbaye fonctionnait normalement.
Ces remarques sont personnelles et il n’empêche que l’Hôtel Notre Dame à la Rose est un des plus beau et des plus riche Hôtels-Dieu que nous ayons visité.
Farpaitement, wo sind die “zolies Filles” ?
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Kaum eine gesehen, wie Jägerbär sagte, nur Autos