
Siddhartha Gautama est issu d’une famille riche, il naquit et vécu cinq siècles avant notre ère. À l’âge de 29 ans, après une jeunesse dorée, le mot est approprié, il quitte le confort familial pour développer et prêcher la philosophie que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Bouddhisme.
Le musée Guimet lui consacre une exposition intitulée Bouddha, la Légende Dorée.
À 80 ans, le Bouddha meurt et rejoint son nirvâna.
On apprend à connaître sa vie, son évolution philosophique, ses quatre postures et les six gestes des mains les plus significatifs.
Ça nous permet de déchiffrer le gestuel des figurines de Bouddha que Marleen et Genevieve récoltent dans les vides greniers et les brocantes.
Une de nos activités favorites, en dehors d’arpenter les couloirs des musées, est de chiner chez les brocanteurs dont c’est le métier et chez les privés qui se débarrassent des objets qui les encombrent.
Si vous partagez la même passion, consultez le lien suivant: https://vide-greniers.org/75-Paris
Sachez que l’icône orange qui représente un ancien moulin à café, indique un marché combiné de brocanteurs et de particuliers, alors que le sigle noir en forme de vase, marque les brocanteurs professionnels. Dans les territoires aisés, tel que le 16e, le 6e ou le Marais, ces derniers se prennent pour des antiquaires et leurs prix sont en conséquence.
Ci-dessous en vrac, quelques photos des Bouddhas de la récolte de Marleen.

‘La Famille Van Campen dans un paysage’, ‘Les Enfants de la Famille Van Campen’ et ‘Tête d’un jeune garçon’ sont trois tableaux de Frans Hals qui proviennent d’une seule toile de 3,80 m de large.
Elle fut découpée et ce n’est qu’en 2016, qu’une restauration mit en évidence le tableau original dans son entièreté, y compris, la partie perdue, à voir à droite en bas dans le tableau reconstitué, ci-dessous.


Les trois tableaux existants et l’histoire de l’enquête scientifique réalisée en 2016 par des restaurateurs Bruxellois sont à admirer à la Fondation Custodia, rue de Lille à Paris.
Le ticket d’entrée du musée Guimet donne droit à une deuxième visite. Lundi, nous avons admiré l’exposition des Bouddhas au sous-sol. Guimet est un des rares musées de la ville, ouvert ce jour et ferme le mardi.
Jeudi de la même semaine, On retourne voir dans la rotonde au deuxième étage, les estampes des cinquante-trois stations du Tokaidō, d’Utagawa Hiroshige.
Le Tokaidō est un itinéraire qui au douzième siècle, relie Kyoto, résidence de l’Empereur, à Edo (Tokyo), capitale et résidence du Shogun.
Je livre ci-dessous une sélection de photos prises avec mon iPhone.

Pour plus de détails, voir https://www.guimet.fr/event/sur-la-route-du-tokaido/
Une autre exposition parle de la même route.
Dans mon billet du 19 mai dernier, je relate notre visite au centre Culturel du Japon à Paris qui présente une exposition intitulée ‘Ôtsu-e’ ou « images d’Ôtsu ». Ce sont des peintures vendues aux voyageurs et aux pèlerins qui empruntaient le Tokaidô.

Nous vivons notre dernière semaine parisienne de notre saison fluviale de 2019. Demain lundi, le Chat Lune lâchera ses amarres pour remonter vers le nord.