
Quand je prend du retard dans mes écrits, je mélange la chronologie de notre voyage.
Pour vous aider à vous y retrouver, je joins une carte avec le tracé de notre route.


Le matin du vendredi 4 octobre 2019, sur parking du port de Aabenraa au sud du Danemark, notre voisine nous offre deux petits pains à la cannelle. Le jeune couple allemand voyage avec un mobile home Ford Transit au toit surélevé. Je leur avais souhaité la bienvenue hier soir lorsqu’ils se sont installés à côté de nous. Les petits pains sont succulents, merci les jeunes.
Nous venons de passer ici à Aabenraa, notre dernière nuit au Danemark. Le vendredi soir, nous logeons à Glückstadt en Allemagne. La ville est située le long de l’Elbe, au nord-ouest de Hambourg.
Le samedi matin, nous prenons le ferry qui traverse la rivière. La traversée dure une vingtaine de minutes. Trois ferries assurent le transport.
La veille, le jeudi 3 octobre en fin d’après-midi, après avoir rangé la roulotte sur le parking situé au bout de la jetée nord du port de plaisance, nous partons en promenade vers le cœur de la ville. En chemin on pousse la porte du ‘Palais für actuelle Kunst’. Le musée est installé dans une ancienne demeure patricienne située le long du port de plaisance. L’entrée est gratuite, à la réception, une dame nous souhaite la bienvenue et nous remet la brochure de l’exposition. Je vous épargne la description des œuvres installées dans les pièces de l’ancien château. Nous sommes ouverts à l’art contemporain, mais notre tolérance à ses limites.
Avant de quitter les lieux, on rend la brochure à la dame en faisant la moue. Elle éclate de rire et rétorque qu’elle comprend bien notre réaction. Son langage corporel traduit qu’elle partage notre scepticisme quant à la qualité de la production artistique exposée.
Dans mon dernier billet nous étions encore en Norvège, depuis lors, pour la chronologie, nous sommes passés par Uddevalla et Göteborg en Suède et puis par Frederikshavn, Skagen, Hjørring et Aalborg au Danemark.
Ensuite nous avons séjourné à Laven, près de Silkeborg, chez ma sœur et mon beau-frère Danois.

Chez eux, nous dormons dans notre roulotte parquée dans leur jardin, sur la prairie en face de la maison. Les repas et les retrouvailles se passent dans leur demeure. Le matin, après les pains du petit déjeuner, mon beau-frère Jørgen nous amène dans les forêts qui entourent la propriété, à la recherche de cèpes, de chanterelles et de quelques autres champignons comestibles. Son hobby prend des proportions impressionnantes, chaque année, il met un point d’honneur à en récolter au moins 40 kg. Une fois nettoyés, ma sœur les congèlent. Au fil des mois d’hiver, ils font la joie de sa cuisine ainsi que de leurs amis. Le congélateur de notre roulotte en est également rempli.
Retour en arrière.

Avant le Danemark, nous avons fait une halte à Uddevalla. Le musée Bohusläns de la ville est un ‘tout en un’. Au rez-de-chaussée, l’accent est didactique, on y trouve par exemple, une salle dédiée à l’écologie et en particulier aux déchets que l’homme produit et aux possibilités de recyclage. Plus loin, une maquette grandeur nature de l’intérieur d’un bateau permet aux jeunes de s’inventer des jeux. L’art pictural est omniprésent, du 17ème siècle au contemporain. Une salle est consacrée à l’histoire de la Suède et à la chronique de la ville d’Uddevalla. L’entrée est gratuite, une cafétéria propose la sélection de cafés traditionnels, des gâteaux divers et à l’heure du lunch, un plat du jour. J’y déguste une excellent soupe aux poissons et Marleen un pain de viande, sauce aux champignons.
Plus au sud, Göteborg est le point de départ de notre voyage. C’est ici que nous avons débarqué du RORO Primula Seaways, venant de Gand, pour entamer notre périple de six semaines de routes en Norvège,
On décide de faire ici, une halte repos et lessives.
Le camping Lysebergsbyn est parfait. Toutes les facilités nécessaires aux campeurs sont présentes, il est propre, bien pensé, tout fonctionne et le service est impeccable.
La lessive prend deux heures et entre deux siestes, les musées nous appellent.
Celui de Volvo est un passage obligé, un peu par nostalgie. Dans les années 70, j’ai eu le plaisir de posséder une PV 544 couleur vert pale.

Pour la culture, on choisit le musée des beaux arts et le musée des cultures du monde.
Le jeudi 26 septembre 2019, nous traversons le Kattegat par mer calme.


Mon prochain billet sera aussi peu chronologique que celui-ci, mais il expliquera la suite de notre voyage retour.